Song Hee Ra Stade 3 and now, they are out of control
PSEUDO : Hester INSCRIPTION LE : 28/10/2012 MESSAGES : 42 AVATAR : Kim HyunA (c) Bai SURNOM : Hara DATE DE NAISSANCE : 06/06/1992 AGE : 31 STADE : Stade III | Sujet: Song Hee Ra - I'll melt you down like ice cream |fini| Dim 28 Oct - 14:20 | |
| Song Hee Ra 20 ans ► Stade III inventé avec Kim HyunA |
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Bonjour, je me présente, Song Hee Ra mais mes amis m'appellent Hara, j'ai 19 ans et je suis actuellement étudiante en médecine . Vous voulez en savoir davantage ? Et bien ... C'est un peu indiscret mais sachez que je suis célibataire et que je m'intéresse aux hommes. Que dirait de toiTu t'aies toujours demandé pourquoi certaines personnes persistent à croire qu'elles portent tout le malheur du monde sur leurs épaules. Toi-même, tu n'as pas vécu que des moments heureux, il t'ait arrivé d'avoir des pensées noires, un peu trop, d'avoir des idées de suicides. Mais tu t'aies toujours repris, et aujourd'hui encore c'est le cas. Pourtant, tu n'es pas comme eux toi. Tu sais qu'il y a pire que toi sur Terre, tu savoures chaque minute que la vie t'offre. Tu ne te permets pas de mépriser des personnes parce qu'elles sont plus heureuses que toi. Non, tu es heureuse pour eux.
Ta famille, tu as beau ne pas supporter certaines choses en elle, tu es toujours prête à leur rendre visite. Malheureusement, eux ne te rendent pas la donne. Tu as pourtant tout pour faire la fierté. Tu es intelligente, belle, mince, tu cuisines bien, tu as une âme de bonne femme au foyer en toi, mais non, ton père et ta mère ne voient pas tout ça. Pour eux, tu restes cette adolescente mal dans sa peau, grosse, qui avait des problèmes d'ordre psychologique, un peu dépressive sur les bords et qui s'enfermait toujours dans sa chambre à peine rentrait-elle des cours. Ils le voyaient mais ne te disaient rien. Tu te disputais avec eux pour la moindre chose. Tu ne leur inspirais que de la colère même si au fond d'eux, ils t'aimaient réellement. Tu t'accrochais à cette pensée. Mais un jour, tu as décidé de changer, eux non. Ils n'ont pas vu tous les efforts que tu as faits pour changer, pour maigrir, pour t'ouvrir les portes d'un nouvel avenir. Les relations entre vous ne sont pas au beau fixe, et ils n'osent pas parler de leur fille devant les autres. Ils préfèrent se rabattre sur ton frère qui réussit bien lui aussi. Ils ne t'appellent pas souvent pour prendre de tes nouvelles, c'est toujours toi qui le fais. Tu commences à en avoir marre, mais tu essaies de ne pas le montrer. Tu es forte, tu ne veux pas que ta faiblesse d'antan refasse surface.
Le schéma est assez similaire avec tes amis. Enfin, surtout avec tes anciens. Quand tu étais au lycée, tu n'avais pas énormément d'amis, et ceux-là n'étaient pas des meilleurs non plus. Tu n'étais pas très proche d'eux, trop mal dans ta peau, manquant de confiance pour être entièrement à l'aise avec eux. Ils te trouvaient ennuyeuse, beaucoup trop timide, presque associable. Bien sûr, ils voyaient en toi toute la gentillesse que tu avais offrir, ils se tournaient vers toi pour demander des choses pour le lycée, parfois même pour se confier. Ils voyaient ta générosité, ton intelligence mais malheureusement ton mal-être leur était inconnu. Il n'y avait qu'une personne qui t'appréciait tellement, une personne avec qui tu étais parfaitement à l'aise. Mais vous vous êtes disputés. Aujourd'hui, il dirait de toi que tu es quelqu'un d'égoïste, associable, jalouse, malpolie. Il a tout oublié de votre amitié. Cela t'a fait tellement mal, te plongeant encore plus dans cette carapace de glace. Néanmoins, le changement qui a opéré dans ta vie s'est également fait dans ton entourage d'amis. Tu n'as pas hésité une seule seconde avant de les abandonner -tu savais que tu ne leur manquerais pas de toute façon- et d'emménager dans une toute nouvelle ville, la capitale plus précisément, pour démarrer tes études. Tu rêves de les réussir pour leur montrer que tu n'étais pas faible, que tu étais bien meilleur qu'eux. Tu as réussi à former une petite famille autour de toi. Ceux-là voient en toi du courage, de la joie de vivre, de la gentille, de l'empathie et de la générosité. Ils remarquent également ton tempérament colérique, qui s'emporte un peu trop vite, ton manque de délicatesse et de féminité parfois. Ils t'apprécient comme ça. Tu es heureuse avec eux, tellement plus qu'avant. Tu ne regrettes en aucun cas d'avoir tout plaqué. Non, ça, jamais.
Tu n'es jamais sorti avec personne. Jamais, pas même une fois dans ta vie. Tu n'as jamais embrassé personne. Tu en as honte, mais te dis que tu as décidé d'attendre l'unique, le parfait homme. Tu étais tellement mal à l'âge où d'habitude les adolescents vivent leurs premières expériences amoureuses. Quand tu as changé, tu n'y as pas pensé et maintenant, tu n'as pas encore assez de confiance pour aller aborder quelqu'un en boîte, et quand un jeune homme vient, tu perds tous tes mots. Oui, ces inconnus n'ont rien à dire de toi à part que tu n'es pas très bavarde. Il y a des choses qui ne se perdent pas hein ? Mogsoli & toiTu en es au stade III. La première fois que tu as entendu Mogsoli, tu avais dix ans. Ce n'était qu'une légère voix, toute petite, rien d'important que tu écoutais de temps à autres. Tu n'as rien dit à tes parents, préférant garder ça pour toi. Cette voix voulait que tu travailles pour réussir dans la vie, tu l'écoutais sans aucun mal sur ce point-là, tu savais qu'elle avait raison. C'est le jour de ton seizième anniversaire que cette voix s'est d'un seul coup faite plus présente. Tu es passée d'un seul au stade III. Elle te criait dans ta tête de te reprendre, qu'il fallait que tu changes, qu'elle ne voulait pas être dans la tête d'une looser toute sa vie, qu'elle voulait t'aider à te construire une nouvelle vie, dans laquelle tu serais plus heureuse, et cela, coûte que coûte. Elle a réussi. Elle t'a aidé à tenir le coup pendant ces heures de souffrance dans la salle de sport, pendant ces heures d'envie devant un bon repas de Thanksgiving, ou devant le marchand de glace en été, elle t'a aidé quand tu passais des heures à travailler -tes cours de sciences en particulier- pour que tu ne tombes pas à la renverse minuit passé. C'est également elle qui t'a soutenu durant ta première année de médecine, la plus dur qui soit. Oui, mogsoli, tu l'aimes bien. Tu l'écoutes sans broncher, tu as une confiance inébranlable en elle. Elle a toujours raison pour toi, quoi qu'elle te demande, tu ne cherches même pas le comment du pourquoi. Tu exécutes, point barre. Tu sais qu'elle a une raison de te demander ça, qu'elle t'aide malgré le fait que quelques fois elle te demande des trucs bizarres. Mais jamais des choses immorales ou qui atteignent ton intimité. Embrasser quelqu'un ? Coucher avec lui ? Non, jamais elle ne ferait ça. En tout cas, pas pour l'instant. Elle sait à quel point tu es encore fragile sur ce plan là, elle ne voudrait pas brusquer les choses. Peut-être que plus tard, elle s'y mettra. Et tu sais que tu lui obéiras, car pour toi, elle est parfaite. Ta vie plus tard ? Tu sais qu'elle sera bien, grâce à Mogsoli. AutresElle a un tatouage sur l'omoplate – Elle parle très bien le français et l'anglais. Elle ne sait pas pourquoi Mogsoli lui a demandé d'apprendre ces deux langues, mais elle aime bien les parler – Elle adore danser – Elle aime cuisiner – Elle adore les animaux, surtout les chiens – Elle ne se sent pas rassurée dans le noir et elle a peur des serpents – Elle est encore vierge, n'a jamais embrassé un garçon, n'est jamais sortie avec quelqu'un - Elle aime regarder des dramas et est fan de Kpop - Elle ne s'endort jamais sans avoir lu un manga Test RPJ'ai peur de ce qu'il va se passer, de la réaction de Jee Hyun. Je ne veux pas la voir, j'ai peur de voir son visage, ses yeux, son regard changer vis à vis de moi. Je ne me suis jamais fait larguer ou pris un vent de ma vie, c'est plutôt moi qui les foutais aux autres, sans aucun regret et mal. Maintenant, je ressens ce qu'elle ressentait, ou en tout cas, j'en ai affreusement peur. Pour la première fois de ma vie, je me dévoile, j'ose faire part de mes sentiments. Le plus important, j'en ressens. Et avec ça, il y a le reste, la peur de se faire larguer, de ne pas être aimé, la jalousie et tout ce qui va avec. Des choses que je n'avais jamais ressenties de ma vie jusqu'à il y a un mois, et qui ne me quittent jamais, surtout quand je pense à elle. Je rentre mes mains dans mes poches et traîne les pieds le long du couloir. Je crois qu'inconsciemment j'essaie d'aller le plus doucement possible, priant pour qu'elle fasse quelque chose, essayant alors de lui laisser l'occasion de faire quelque chose. C'est alors que juste avant de tourner, je sens Jee Hyun derrière moi. Je m'arrête brusquement. Je sens tout à coup des bras s'entourer autour de ma taille, et sa tête se poser sur mon dos. Je me raidis et tremble à ce simple contact. J'aimerai arrêter le temps, stopper l'image et rester à tout jamais comme cela. Un instant, un contact si simple, pas d'embrassade, pas de vêtements qui volent, on ne se regarde même pas dans les yeux, mais pourtant, c'est si agréable. Mon cœur bat la chamade, je respire rapidement. J'abaisse les paupières et savoure ce moment le plus longtemps possible. Quelques secondes, quelques secondes qui passent beaucoup trop vite avant qu'elle ne se mette à parler.
« Tu as un sale caractère, c’est vrai. »
Je souris et ris légèrement. Ce n'est pas avec ça qu'elle va me remonter le moral. Mais bon, elle a entièrement raison. Pour faire dans la familiarité, je suis ce qu'on pourrait appeler un connard. Tout le monde le pense, et personne ne se gêne pour le dire, essayant de me blesser, mais rien n'y fait. Je suis déjà si blessé à l'intérieur par tout ce qui est arrivé dans ma vie que plus rien ne m'atteint. La mort de ma mère, mon sale père qui me battait et la battait, son séjour prolongé en prison, c'est déjà tellement beaucoup. Toute ma vie, tout le long de ma misérable vie, il est vrai que j'ai pensé que plus rien ne pouvait m'atteindre. Jusqu'à maintenant. Si, quelqu'un peut me blesser, affreusement, atrocement, horriblement, c'est Jee Hyun. Même si elle ne le veut pas forcément, quoi qu'elle fasse avec d'autres hommes, ça me fait mal. Et quand elle le veut, c'est encore pire, même si je sais qu'elle fait semblant. Cette jalousie qui me dévore le peu de cœur qu'il me reste, ça fait trop mal. Je dois être l'une des pires personnes au monde quand je suis comme ça. Je sais que la jalousie est une chose mal, que cela peut gâcher la vie de certaines personnes, autant celle des autres que la mienne.
« Mais quand tu veux tu sais te montrer gentil et doux et je suis sûr que tu possèdes encore un tas d’autres qualités. Il suffirait juste que tu veuilles bien les montrer…»
Elle peut vraiment ça on dirait. Une vague chaleur et de bien être me traverse tout le corps. Cela me fait tellement plaisir qu'elle pense ça de moi, que je ne suis pas si horrible que ça. Qu'elle le voit et le pense surtout. Gentil et doux. Je lui ai montré, sans aucun mal le jour de notre rencontre, au bout d'un certain moment certes, mais quand même, et surtout il y a quelques semaines en Corée du Sud, quand je l'ai vu se disputer avec Young Im et Han Kyung. J'ai réussi à la consoler, avec maladresse, mais consolée ! Je me suis senti bien à ce moment là, avec elle, et surtout, je me sentais utile, j'ai eu l'impression d'aider quelqu'un, chose qui m'était totalement inconnue auparavant.
« Et c’est vrai que… Je suis surprise que tu aies des sentiments… Pas en règle général juste… Des sentiments pour moi. Je ne suis pas la fille la plus belle, ni celle qui te ressemble le plus. On se ressemble si peu que… Ça m’a surprise. Je pensais faire partie de celles que tu cases dans « les filles sans intérêts »… »
Non. C'est tout le contraire. Et pour moi, tu es la fille la plus belle qui existe, à mes yeux, tu rayonnes, tes yeux brillent de bonne humeur et de joie de vivre, c'est tellement agréable à voir. Il est vrai qu'on ne ressemble pas du tout, mais alors vraiment pas, pourtant... Je sais que je ne peux pas vivre sans toi, que je veux être à tes côtés tous les jours, tout le reste de ma vie. On se complète. Ou plutôt, tu me complètes. Toi, tu n'as pas vraiment besoin de moi et de mon caractère de merde pour te construire, mais moi, j'ai besoin de toi. Tu as réussi à un peu me changer en seulement quelques heures passées ensemble. C'est déjà beaucoup. Personne n'avait jamais réussi, malgré la grande volonté de certains, comme Hiro. J'étais un minimum gentil avec lui, je riais, blaguais avec lui, mais seulement avec lui, et ce n'était pas encore totalement ça, il me supportait sans aucun mal, ayant l'habitude. D'ailleurs, je me demande comment il faisait. Il me dit aussi j'ai changé. Le peu de fois où on arrive se voir, à se parler au téléphone, à s'envoyer des messages, il me dit qu'il sent quelque chose de différents en moi. Je lui ai tout dit, il a ri. Il m'a dit qu'il avait toujours su que je n'étais pas un cas désespéré... C'est déjà ça de bien. Je lui prouve en ce moment même que j'ai raison. Je crois que si Jee Hyun ne répond pas à mes sentiments, ne ressent pas la même chose, je vais finir comme Yong Nian, complètement dégoûté, désespéré, et replonger dans ce cercle vicieux qu'est celui de l'alcool, des sorties, des aventures d'une nuit et de la drogue.
Elle se décolle de moi. Je veux l'en empêcher, je tiens légèrement ses deux mains attachées sur mon ventre, mais finit par lâcher prise quand je sens qu'elle veut vraiment se dégager, qu'elle fera tout pour. Elle a juste voulu me remonter le moral en fait. Maintenant, elle va partir avec un simple au revoir et un mouvement de mains. Mes bras tombent sur le côté sous la déception. Je sens alors sa main se poser sur mon avant-bras et glisser avec délicatesse jusqu'à ma main. Elle me tire alors pour me retourner. Je baisse les yeux vers elle et plonge mon regard dans le sien. Il est si doux, si hésitant étrangement. J'ai envie de la regarder longtemps encore. Il est chaleureux, me procure une sensation de bien-être intense et des vagues de chaleur incessante. C'est ça la sensation de bonheur ? Presque mieux que le plaisir tiens...
« Récemment, j’ai pas mal réfléchi et… j’ai essayé de comprendre ce que je ressentais pour toi. J’étais jalouse de te voir avec cette Noa… Je pensais à toi tous le temps… Et tu me manquais… La conclusion n’a pas été très difficile à faire… »
La conclusion. Je ne peux pas m'en empêcher de sentir une vague d'espoir monter en moi. A son regard brillant je sens que ce qui va suivre va me plaire. De plus, ce qu'elle venait de dire laisser présager ça. Elle a été jalouse, elle pense tout le temps à moi, je lui manque. C'est la même chose que je ressens, et je... Je... Je l'aime. Oui, je l'aime. Mais je n'arriverais jamais à lui dire par contre. Elle, elle pourra, je le souhaite, entendre quelqu'un me dire ça, surtout elle, me fait toujours plaisir. Je l'ai entendu de la part de tellement de femmes cela ne provoquait jamais rien à part du dédain et des rires. Là, je sais que je vais sourire, et être tellement heureux. Je souris légèrement.
Elle passe alors ses bras autour de mon cou et se mets sur la pointe des pieds. Je la vois approcher son visage du mien, lentement. Je ne peux plus tenir. Je brise la derrière barrière de quelques centimètres entre nous deux et pose mes lèvres sur les siennes. On s'embrasse délicatement, avec douceur et amour pendant quelques secondes. Elle se décolle alors au bout d'un moment mais garde ses bras autour de mon cou. J'enroule les miens autour de ses hanches et la colle un peu plus à moi.
« Je t’aime Makoto… et… »
Elle se détache de moi mais je sens une immense vague de bonheur m'envahir. Ma journée s'illumine, c'est comme ça qu'on dit ? Je souris et me colle à elle, posant ma tête sur la sienne, la serrant fort quelques secondes avant de la relâcher. Malheureusement, même si ça me fait énormément de plaisir, et que je sais que cela lui en ferait aussi si j'avouais mes sentiments de la même façon... Mais ces mots ne pourront jamais sortir de ma bouche, c'est impossible pour moi. Je n'y arrive pas, je ne sais pas pourquoi. C'est comme ça.
Tout à coup, elle prend ma main entourée du tissu, à l'origine blanc, mais à présent tâché de rouge et la monte devant moi. Je déglutis. Ca s'annonce mal, et... ça gâche un peu le moment.
« Et je ne sais pas ce que tu as fait, mais ça a pas l’air très beau, et vu comment ça saigne il vaudrait mieux allé à l’hôpital pour qu’ils voient ça. »
Je dégage ma main d'elle et la cache. Je ne veux pas que ce moment se finisse aussi rapidement, mais je sens qu'elle ne lâchera pas l'affaire, alors autant en finir avec ça pour revenir au moment d'avant. Je détache le tissu qui tombe sur le sol. Aouch. C'est pas beau à voir. Il y a du sang séché autour des plaies et des grosses croûtes. C'est... vraiment moche. Je pense que j'aurais besoin de points de sutures... L'infirmerie, ça va suffire. Je regarde Jee Hyun qui semble très inquiète. Je souris. J'aime le fait que j'intéresse quelqu'un, qu'elle tienne et se préoccupe de moi. Faudrait que je lui dise ce qu'il s'est passé non ? Je ne veux pas lui mentir. Bon bien sûr, il y a une chose que je ne lui dirais jamais... Mon petit problème avec la drogue, oui, ça, ça restera pour moi pour toujours. Je n'en fume plus, mais je sais que je peux replonger à n'importe quel moment. Je sais qu'il faudrait peut-être que je lui dise, si jamais ça m'arrive de refumer, elle comprendrait mon comportement. Sans pour autant le pardonner certes, mais elle se doutera de pourquoi je réagirai comme ça. Mais non... J'ai peur de ce qu'elle pourrait dire, de sa réaction. C'est quelque chose avec laquelle beaucoup de personnes ont du mal, cette histoire de drogue.
« Tu sais quand tu m'as laissé tout à l'heure dans la salle ? J'ai vraiment agi comme un con, à te parler comme ça... Je me suis énervé tout seul, et le miroir en a pris les frais. Ma main aussi du coup. »
Je ris en laissant retomber ma main sur le côté. J'attrape alors sa main et la tire sans un mot, rapidement, un peu trop violemment peut-être, mais il y a des choses qu'on ne peut pas changer. Après plusieurs minutes de parcours alors que je l'entends se plaindre, mais plaintes auxquelles je ne réponds pas, je m'arrête enfin devant une petite porte sur laquelle est marquée en grosses lettes rouges « infirmerie ».
« Ca te va si je vais là ? Oui. Vaut mieux que tu restes ici... Ils sont pas censés savoir que tu es à la Gold, non ? »
En réalité, il y avait quelque chose en plus. Je ne voulais pas qu'elle soit au courant que l'infirmière et moi, nous nous connaissons beaucoup, à force de mes maintes et maintes visites chez elle... Après beaucoup de blessures, de maux de crâne après des grosses soirées, elle me connaît. Et du coup, Jee Hyun pourrait remarquer cette complicité, et du coup mes problèmes personnels. Je ne le veux pas. Elle le saura bien assez tôt. Je me doute qu'elle se doute, haha quel jeu de mot, de ça, mais bon ! N'essayons pas de faire émerger d'autres doutes.
Je rentre alors dans l'infirmerie. La femme aperçoit tout de suite ma main blessée. Avec une expression blasée, je la lui montre, lui faisant croire que c'est en tombant malencontreusement sur un bouteille cassée dans la rue que je me suis fait ça. Le mensonge passe à la perfection. Elle me dit de passer à l'hôpital et fait un bandage en attendant. Je sors alors rapidement et rejoint Jee Hyun est adossée contre le mur en face. Je m'approche d'elle et posa mes mains sur ses hanches avant d'approcher mon visage tout près, sans pour autant l'embrasser.
« Tu vois, un simple bandage. Quand tu partiras, je passerai à l'hôpital si ça peut te faire plaisir. Prends tout ton temps, l'hôpital est ouvert vingt quatre heures sur vingt quatre. »
Je pose mes lèvres sur les siennes et l'embrasse tendrement mais passionnément pourtant. Paradoxe ! Mais c'est possible hein, pas la peine de crier au mensonge ou je ne sais quoi d'autres. Je me décolle d'elle et la regarde dans les yeux. Je me détache complètement et m'éloigne. Je l'appelle d'un signe de main qu'elle vienne à côté de moi. On commence alors à marcher, pour aller je ne sais même pas où. On verra sur le chemin !
« Je ne pensais pas que ça nous arriverait un jour. Surtout pas à moi. Je tiens déjà à m'excuser pour tout ce que je te ferais endurer dans le futur »
Je ris, même s'il n'y a pas forcément de quoi rire... J'aimerai pouvoir m'en empêcher, mais j'ai un caractère que je ne peux pas changer, et j'ai une fâcheuse tendance à faire souffrir les gens, même quand je n'en ai pas forcément envie.
« Je ne fais pas exprès. Je crois que je devrais aller voir un psy. » Hester age : 15 ans fréquence de rp : Pendant les vacances, free tout le temps. Pendant les cours, surtout le week end, la semaine parfois que pensez vous de Mogsoli ? I love it <3 comment avez vous connu Mogsoli ? DC de Cha Woon Ji autorisé par Kay :D un dernier mot ? Plop
Dernière édition par Song Hee Ra le Mar 30 Oct - 0:55, édité 6 fois |
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