Bonjour, je me présente, Park SoMin mais mes amis m'appellent " La sauvage ", j'ai 21 ans et je suis actuellement étudiante en faculté de d'art. Vous voulez en savoir davantage ? Et bien ... C'est un peu indiscret mais sachez que je suis célibataire et que je m'intéresse aux hommes.

► ta famille
« Elle avait perdu sa mère quand elle devait avoir entre huit et neuf ans. Celle-ci était atteinte d'une leucémie aiguë alors qu'elle n'avait jamais eu d'autres symptômes présageant sa maladie, celle-ci la tuait en six mois environ. SoMin se renfermait un peu sur elle-même après sa disparition, pendant plusieurs années même. Cependant, cela n'avait fait que rapprocher la fille et son père. Celui-ci devenait encore plus protecteur avec sa fille unique, bien qu'elle soit déjà devenue plus sauvage, elle développait une relation très proche avec son père, celui-ci lui transmettant d'autant plus son amour pour l'art. Celle-ci se découvrait plutôt créative et devint calme dans ses moments là. Heureusement oui, sinon son père vous dirait que cette gamine là est une véritable boule de nerf ambulante.»
► tes amis
« Depuis la mort de sa mère, SoMin évitait de se faire des amis. Après tout, à quoi ça servait ? On était tous destinés à mourir hein ? Le seul véritable ami qu'elle ait eut après cette tragédie, ce fut Shun. Un japonais qui avait emménager cette année là. Tout le monde se moquait de lui parce qu'il était étranger. Pourtant, c'était un garçon gentil. Il l'avait aidé à remonter la pente alors qu'elle avait neuf ans. Et puis, lui aussi, il était mort quand ils avaient seize ans. Mais avant de mourir, celui-ci lui léguait un téléphone. Daisy. Il était très gentil et il serait toujours là quand elle en aurait besoin. Pendant des semaines après sa mort, elle ne touchait pas ce téléphone, refusant l'aide d'une personne encore une fois qui finirait un jour par mourir. Et puis finalement, elle envoyait son premier message, un jour de pluie. Seule chez elle. « J'ai besoin de toi... S'il te plait. ». Quand il lui répondait, elle en pleurait. De douleur et de bonheur d'avoir à nouveau quelqu'un. Donc, en gros ? Pour les autres, SoMin est seulement une fille un peu perchée dans son art, sauvage et grande gueule, qui n'hésite pas à l'ouvrir si quelque chose l'embête. Seulement en apparence.»
► tes exs
«  Soyons économique, la demoiselle n'avait jamais eu de réel copain. Des flirts oui. Mais elle ne leur accordait pas une grande importance. Ils n'étaient pas des amis pour elle. Elle était trop dans son monde et surtout pour elle, même si jamais elle ne l'avouerait jamais, une bonne personne pour elle, serait quelqu'un comme Daisy. Donc encore une fois, SoMin restait une sauvage et insociable vous diront ses flirts.»
► ton/ta petit(e) ami(e)
« Que voulez-vous qu'ils disent ? Comme dis avant, la demoiselle n'aimait pas les gens. Un poil misanthrope. Ou alors, très peu. »
► des inconnus
« Les inconnus pensaient que c'était une petite demoiselle avec un visage tout mignon. Hormis quand celle-ci gueulait contre quelqu'un. Même si celle-ci faisait un mètre quatre-vingt. Rien à faire, elle serait capable de donner un high-quick juste pour le calmer. Quoi ? Ah oui, elle fait un peu de sport de combat. Quand on est une fille, hein, on fait gaffe. Une véritable boule de nerf ambulante qu'il ne faut pas chercher. Mais ce ne sont que les inconnus. Le peu qui la connaissent savait qu'il en es autrement.»

► si tu es non atteint Bien que SoMin le gardait pour elle, oui, Mosgoli lui faisait peur. Pourquoi ? Etant donné qu'un jour, cela pourrait lui faire faire des choses qu'elle ne voulait absolument pas faire. Du genre ? Se disputer avec Daisy. Couper les ponts avec lui. Le perdre, tout simplement. Non, vraiment, elle ne pourrait pas survivre. Devenue dépendante de lui, c'était quelque chose de dur à imaginer. Elle qui ne voulait plus d'attaches et pourtant, Daisy et son père étaient les seuls que SoMin ne voulait pas perdre. Bien sûr, elle comprenait ceux qui étaient atteints. Bien qu'elle n'est aucun réel... Avis sur eux. Elle ne pouvait pas s'empêcher de penser " Pourquoi ". Et si Daisy était atteint lui aussi ? Si c'était un ordre de Mogsoli qui lui disait de s'occuper d'elle ? Certainement, elle en mourrait de honte et peut-être, couperait-elle les ponts volontairement pour ne plus qu'il est à s'inquiéter pour elle. Son père n'était pas atteint, cependant sa mère était au stade I avant de mourir. Pendant un moment, SoMin restait buté sur le fait que c'était cette voix qui avait tué sa mère. Alors, non. Non, elle ne voulait pas et serait prête à beaucoup de choses pour ne pas qu'on vienne à lui dicter quoi faire de sa vie. C'était sa vie et pas celle d'une voix idiote qui allait lui dicter ses règles.

Si on dit que SoMin est une miniature, ça choque quelqu'un ? Elle doit faire un mètre soixante-deux ou quelque chose du genre. Elle adore changer de coupe de cheveux, de couleurs, de vêtements. Rien ne la dérange, elle est normale un jour et le lendemain être à la limite du look gothique albinos. Allez savoir pourquoi, elle déteste les conformités. Elle est un poil "otaku" comme disait son ami. Accroc aux jeux vidéos en mangeant des paquets de bonbons par dizaine avant de lire les quinze mangas qu'elle aurait achetées la veille.

Elle n’essayait même pas d’imaginer la réaction de son père si les toilettes étaient devenues effectivement mixtes. C’était vraiment bizarre cette histoire. L’administration et la circulation d’information dans cet établissement était vraiment des plus bizarres ! Son père manquerait de faire une rature sur la planche sur laquelle il travaillait depuis avant-hier. Peut-être qu’elle attendrait le repas. Non, il se ferait mal avec ses baguettes en plus qu’il est maladroit… Elle pourrait ne pas lui dire aussi ! Mais ça serait lui mentir, et elle ne mentait jamais à son père. Oh mon dieu. Il allait la renvoyer dans une école privée pour fille. Pourquoi tant de haine ? Le sort s’acharnait réellement sur elle.

Pour être honnête, Shizuka aimait beaucoup les voix graves chez les garçons. Pourquoi ? Aucune idée. Mais il vrai que ça fait fondre totalement la jeune fille. Ça peut la rassurer aussi. Son père avait une voix lui-même plutôt grave. Peut-être que c’était vrai cette histoire que tout le souffrait un peu du syndrome d’Œdipe. Pourtant, il y avait des conjoints qui ne ressemblaient pas du tout à leurs beaux-pères. Bizarre. Son père avait aussi les cheveux longs. Enfin mi- longs. Enfin ça dépendait de son envie surtout mais en ce moment c’était plutôt court. Bref, là n’était pas la question. Elle aimait les garçons avec les voix graves, ce n’était pas sa faute. Et fallait qu’elle tombe sur un qui en avait une. Elle avait déjà vue sa tête d’ailleurs, il était dans la même classe qu’Alexander. Elle ne savait pas vraiment son nom mais il n’avait pas une tête ou une dégaine qu’on oubliait facilement dans le lycée. Cependant l’air semi-absent, semi-interrogatif qu’il était en train d’afficher lui donnait un air un peu bête.

«J’me suis trompé. »


Ahhh? Elle haussa un sourcil, visiblement surprise d’une réponse aussi bateau. Soit c’était la pure vérité et il avait une mémoire digne d’un poisson rouge ou il ne devait pas voir l’écriteau au-dessus de la porte des toilettes indiquant que c’était pour les filles ou c’était un pervers. Ou… Comme beaucoup de garçon de son âge en pleine puberté, ils veulent voir des culottes volantes. Elle voulue l’interpeller à nouveau, mais ce fut à son tour de se raidir en voyant une adulte rentrer dans les toilettes, lui, percutant celle-ci. Elle voyait déjà d’ici l’engueulade qui allait suivre, les rumeurs qui allaient courir et … Son père. Ah. Non. Pas ça. Elle devint tout à coup un peu pâle, comme malade.

« Jeunes gens, vous ! »


C’était la fin, la fin de tout. Elle allait partir de l’école dans cette situation ! Entendant la professeur qui commençait à s’énerver sur le jeune homme, sans s’en rendre compte, Shizuka porta sa main à sa bouche. Devant son air pâle et sa main, l’adulte s’arrêta immédiatement et la regarda, perplexe.

« Tanaka-san ? Vous ne vous sentez pas bien ? »


Nooon. Elle va juste avoir l’engueulade de sa vie à la maiso… Oh. Oh dieu. Merci. Voilà une bonne opportunité. Elle releva la tête pour les regarder.

« N…Ne l’engueulez pas ! J… C’est un ami nee Mi-kun ? Je… Je suis pas très bien depuis ce matin et …et comme il m’as vue me précipiter aux toilettes, il est venue voir si j’allais bien ! Nee Mi-kun ? »


Oui, elle venait de lui donner un surnom ! Mais au moins ça appuyé le fait qu’ils se connaissaient tous les deux et qu’ils n’étaient pas là pour faire des trucs pas catholiques. Elle lui jeta un regard, droit dans les yeux du genre « Gaffe pas, sinon on est finit tous les deux. »