Bonjour, je me présente, lim so yeon mais mes amis m'appellent yeonie, voire solim pour mes collègues, j'ai 23 ans et je suis actuellement sapeur pompier professionnelle. Vous voulez en savoir davantage ? Et bien ... C'est un peu indiscret mais sachez que je suis célibataire et que je m'intéresse aux hommes comme aux femmes, mais plus de préférence pour les hommes ~.

► ta famille Mes parents seraient fiers de moi, de ce que je suis devenue, femme pompier - je suis bien la seule femme de ma famille à faire un "boulot d'homme" d'après ma grand-mère, et celle qui sauve des vies. Oui, ils seraient fiers de moi, pour ce que je suis devenue. Mon frère, s'il aurait toujours été là, serait lui aussi sûrement fier de moi, bien qu'il se serait moqué de mon envie de toujours sauver les gens ou animaux - il serait encore là, même en tant que fantôme, il me dirait quelque chose du genre "toi aussi, tu vas te faire buter - ou plutôt, tu vas dépérir dans les flammes, alors que tu n'exercerais même pas ton travail à ce moment là". Oui, mon frère était policier et s'est fait abattre par le frère du mec qu'il a jeté en prison, alors qu'il était avec nous.
► tes amis Eux, ils diront sûrement que je suis bizarre. Oui. Je peux être un agneau tout comme je peux être sadique avec eux, les faire tourner en bourrique. En fait, j'aime être 'sadique' avec les personnes que j'aime. Oh pas grand chose, vous inquiétez pas. Les mecs diront aussi que j'ai une force d'homme : lorsque je rigole, je ne peux pas m'empêcher de taper l'épaule de quelqu'un, mais plus fort que ce que ferait une fille. Autrement, je crois qu'ils diront que je suis quelqu'un de bien sympathique, toujours là pour sortir et déconner.
► tes exs Mon ex-copine dira sûrement que je ne suis qu'une salope, que j'ai fait semblant d'être bisexuelle pour me jouer d'elle, pour m'amuser - pourtant, on a fait des choses que jamais je n'aurais pu faire si je n'étais pas un tant soi peu attiré par les femmes. Mis à par cette unique ex-copine qui doit sûrement me détester du plus haut point, mes ex-copains, eux, sont plus "soft", si on peut dire. Ils diront que je suis un bon coup, sûrement. Ils diront aussi que je ne me laisse jamais faire - lorsque je dis non, c'est non - et... je sais pas. Allez leur demander, tiens. Ca m'étonnerait qu'ils disent que j'étais une bonne petite amie, puisque sinon, ils ne m'auraient pas lâché. À moins que ce soit parce que je partais d'une soirée en amoureux pour risquer ma vie à sauver celle des autres ? Hm...
► ton/ta petit(e) ami(e) Ah si seulement j'en avais un ou une ! Je sais pas ce qu'il dirait. Comme mes exs, sûrement, peut-être en rajoutant l'amour qu'il aurait pour moi ? Puis, ça rebute un peu, une jeune femme qui serait prête à dépérir dans les flammes pour sauver des inconnus...
► des inconnus Ceux qui ont été sauvé par mon équipe ou moi-même, ils diront que je suis une jeune femme pleine de gentillesse et détermination, sûrement. La maman que j'ai sauvé dirait que je suis folle mais aussi courageuse pour avoir été chercher son fils dans les flammes. Les inconnus qui regardaient mon équipe à l'oeuvre diraient que je suis forte pour être la seule femme de mon équipe, et pour être pompier tout court. Des inconnus dans la rue diront sûrement que je suis loyale à mon métier, pour secourir des personnes sans avoir été appelé par la caserne, ou autre. Des inconnus en dehors de ça diront que je suis pleine de vie et que je tiens extrêmement bien l'alcool - oui, les soirées avec des pompiers lorsqu'on n'est pas en service m'ont rodés.

► si tu es non atteint Mogsoli me fait peur, oui. Après tout, avec tout ce que j'ai vu en tant que pompier... La grand-mère qui a été poussée au suicide par mogosli; le petit garçon qui s'était amusé avec le feu car mogsoli lui disait que c'était amusant; et toutes ces personnes qui sont atteintes et qui m'en parlent lorsqu'on doit s'occuper d'eux lors de l'aide et l'assistance aux victimes... Oui, mogsoli me fait peur, et je n'ai pas du tout envie d'être atteinte pour qu'une stupide voix me dicte des choses. Je crois que si elle se manifestait, au stade II ou III, je quitterais mon poste de pompier - trop peur qu'elle me dise de laisser dépérir une personne. Je n'ai qu'un avis extérieur, par contre. Je n'ai pas vécu tous les jours avec un membre de ma famille atteint, non, ma famille a été épargnée pour le moment. J'ai des amis atteints, oui. Mais tant qu'ils ne se font pas de mal ou qu'ils ne fassent pas de mal à leur entourage ou des inconnus... ils resteront mes amis, pour l'instant.

• J'ai vu mon frère jumeau se faire abattre devant mes yeux. Il était policier - je crois que c'était un truc entre jumeaux, de vouloir aider et sauver des vies - et avait fait son travail comme il se doit. Sauf que le frère d'un des criminels qu'il a jeté au trou n'était pas de son avis, apparemment, et il a voulu se venger. On était tranquillement en train de chercher un cadeau d'anniversaire pour notre mère, lorsqu'il a reçu une balle dans le dos. Oui, il a été clairement abattu, cet homme n'a même pas été assez courageux pour le faire en face, pour le regarder dans les yeux. Il a été lâche. Et moi, j'ai perdu mon frère jumeau, la seule personne qui me comprenait si bien. Ça s'est passé il y a un peu plus de deux ans maintenant, mais j'ai toujours ce chagrin, cette boule dans la gorge, qui me vient lorsque je tombe sur une photo de nous deux. Lorsque j'étais avec lui avant qu'il ne meurt, je lui ai promis que je le rendrais fier de moi, et que je l'aimerais toujours. Sa mort m'a poussé à passer le concours pour devenir un véritable pompier, et non un simple pompier volontaire. C'est lui, qui me motive, lorsque je perd la foi en mon métier, en moi. C'est la promesse que je lui ai faite, qui me pousse à continuer, à sauver des vies même si je ne peux pas toutes les sauver. Je fais toujours de mon mieux, pour lui. Comme pour lui montrer que je tiens ma promesse, que moi aussi, je peux sauver des vies, même si je n'envoie pas les incendiaires au trou.

Je me suis toujours dit « et si je devenais mécanicien dans l’armée ? ». Après tout, j’ai toutes les compétences qu’il faut, et je peux s’il le faut me spécialiser dans quelque chose de spécifique. Puis, j’ai l’endurance qu’il faut. Car oui, même si je serais simple mécanicien, je serais aussi et avant tout militaire. Comme les secrétaires, les infirmières, les cuisiniers. Ils sont tous militaire. Et si je me propose, je serais aussi militaire. J’ai toute l’endurance qu’il faut pour passer les tests. Je suis en bonne santé, je n’ai pas de problème d’équilibre, ni rien. Le médecin me noterait apte, et je tiendrais facilement les parcours, le montage et démontage d’arme, tous les tests qu’ils nous feront faire, je pourrais facilement répondre aux questions de culture général, et je serais apte à devenir militaire et signer un contrat. Pourquoi on nous fait faire des tests pareils juste pour devenir mécanicien ? Car le statut de militaire est sur nos épaules. Et que toute personne sur la base pourrait être amené à servir son pays lors des problèmes intérieurs. J’étais prêt pour ça, je voulais le faire. Alors pourquoi je suis encore dans mon garage ? Je pourrais facilement entrer dans l’armée cette année, ou l’année qui suit. Je partirais en retraite tôt et je pourrais ouvrir mon garage après ça, avec en plus la pub de l’ancien mécanicien de l’armée qui ouvre son garage auto. Mais non, je suis toujours là. Je devrais peut-être y penser, voir les offres, me proposer…

Enfin, revenons-en à nos moutons. Ou plutôt, à mon cousin. Lui et ses cheveux, c’est tout une histoire d’amour, je crois. Bon d’accord, il fait autant de colorations que moi, des étranges également. Mais je reste toujours dans quelque chose qui ne se voit pas de loin. Peut-être le blond oui, ça se voyait de loin, mais c’est tout… Lui, il a fait du rose, puis du bleu. Je dois avouer préférer cette couleur-là, parce que le rose faisait très fille… Au moins, il les attirait, les filles ! Parce que ce n’était pas en gonflant les joues pour bouder qu’il allait les attirer. Il avait beau dire que ses cheveux étaient très bien, il boudait toujours. Je riais légèrement, plus dans ma barbe, un rire qu’il ne pouvait entendre clairement. « Ils vont très bien tes cheveux, oui ! » Je disais cela tout en le regardant se recoiffer, comme si ça changeait quelque chose à sa coupe. Mais c’était ça, la manie de se recoiffer. Instinctivement, je portais également mes mains à mes cheveux pour me recoiffer rapidement, tout en l’écoutant parler. Un sourire amusé se dessinait sur mes lèvres à ses paroles. Il avait raison. « Eh ouais. Tu sais, ça peut aussi te faire du bien ! Genre… Au lieu de lire sur la balançoire, faire ce à quoi elle sert : te balancer ~ » Et en disant cela, je bougeais ma propre balançoire pour le balancer légèrement, juste histoire de bouger un peu. J’avais l’air d’être à l’étroit posé ainsi sur cette balançoire, mais j’étais très bien. Je bougeais juste pour m’occuper. En plus de m’occuper en discutant avec Yu Rin.

Mon cousin dans les magnifiques tailleurs sur mesure du garage où je travaillais. Non, c’est impossible de ne pas rire en se l’imaginant ainsi ! Et je ne me retenais pas de rire, bien que sa remarque sur le faite de ‘baver’ sur lui me surpris un peu, j’appréciais le fait qu’il riait avec moi. Cette image de lui ne pouvait plus quitter mon esprit. « Ah non, je bave pas sur les mecs ! Même sur toi travestit dans ces magnifiques tailleurs qui t’iraient comme un gant. Par contre, tu ferais bien rire et tu amènerais beaucoup de monde ~ » Encore une fois, mon ton moqueur se mêlait à mon rire amusé. C’est sûr que si les gens voyaient Yu Rin ainsi, ils parleront de lui et donc du garage. Ou un moyen de ramener plus de monde et de me donner plus de travail, ah ! Enfin, je reprenais tout de même mon sérieux – bien qu’un sourire ne quittait pas mon visage – lorsqu’il reprit sur les cours. Je compris rapidement de quoi il voulait parler, même sans finir sa phrase. Après tout, c’est limite si je pouvais lire en lui comme dans un livre ouvert. « Tu peux t’amuser sans gâcher tous les efforts que tu fais. Mais encore une fois, t’es pas comme ça, et je sais que tu préfèreras toujours les études au divertissement ! » Ce n’était pas une reproche, juste un constat. Il devait s’amuser, au moins ce soir, pour lui faire changer les idées. Et j’allais le faire bouger. Et c’était donc avec joie que je prenais son ‘invitation’ de bouger du parc, me relevant limite automatiquement en lui proposant de sortir. Je souriais à ses paroles avant de le suivre pour quitter cet endroit.

Mon appartement n’était pas bien loin, en fait, lorsqu’on coupait par le parc. Mais ça nous laissait tout de même le temps de pouvoir discuter tranquillement, tout en marchant. Je me mis d’un coup à détailler la tenue de mon cousin, histoire de voir ce qu’il pouvait garder pour sortir et ce qu’il devait changer. Je soupirais en remarquant qu’il ne devait sûrement rien garder. Une chance qu’on faisait à peu près la même taille. Enfin, le silence pesait quand même, bien qu’on ne marche depuis peu. « Au fait, toujours aucune nana en vue ? » Oui, je posais cette question le plus naturellement du monde. J’avais envie de le faire parler, d’apprendre un peu ce qu’il s’était passé depuis la dernière fois que l’on s’est vu. « Qui sait, si t’a personne, tu trouveras peut-être quelqu’un ce soir ! » Disais-je d’un sourire en coin, m’imaginant mon cousin se mettre à draguer une fille. Non, ce n’était pas du tout dans son genre. Il n’était pas comme moi, à apprécier les flirts d’un soir. C’était toujours sympathique, puis ça créait des liens. Qui sait si une des filles qu’il rencontrera ne sera pas sa future femme, hein ?