Bonjour, je me présente, Ma Eun Ju mais mes amis m'appellent Juni, j'ai 22 ans et je suis actuellement Serveuse. Vous voulez en savoir davantage ? Et bien ... C'est un peu indiscret mais sachez que je suis célibataire et que je m'intéresse aux hommes mais j'ai l'esprit ouvert donc pourquoi pas une femme aussi.

► ta famille Je crois que j'ai une mère,je ne sais où, pour le reste je n'en sais pas plus que ça. Il faut dire que j'ai quitté le cocon familiale, du moins on m'a arraché du cocon familiale assez tôt. Du peu que je me souvienne, je suis issue d'une famille d'ouvrier assez pauvre et dès petite, j'avais déjà quelques troubles du comportement. Autant dire que j'attirais l'attention sur ma famille, ce qui ne plaisait pas beaucoup. Un beau matin, alors que je jouais dans ma chambre, je vis trois hommes habillés de noir rentrer dans ma chambre en poussant des cris et m'emmener hors de a pièce tandis que je me débattais. Je crois que ma mère était là, je n'en suis plus trop sûre, je pleurais beaucoup, et puis sans savoir pourquoi, je me suis retrouvé dans une autre maison, avec des gens d'un autre standing, plus élégant, mais avec une âme bien sombre et c'est avec eux que j'ai grandis. Il m'est arrivé de les appelés pères, frères, mais c'était dans des moments d'égarement.
► tes amisJe n'ai pas vraiment d'amis, il faut dire qu'avec ce que j'ai, c'est dur de garder ses amis non ? Mais j'ai quelques connaissances avec qui je peux discuter et passer du bon temps. Je me contente de ça. Alors si ce genre de relation peut se qualifier comme de l'amitié, pourquoi pas. Mais je ne suis pas du genre à accorder ma confiance au premier venu, mais en ce qui concerne mon corps c'est une toute autre chose.
► tes exsJ'ai eu quelques histoires, mais rien de bien important, donc ex c'est un bien grand mot dans ces cas là.
► ton/ta petit(e) ami(e) Et non je dois faire sûrement trop peur aux hommes.
► des inconnus Beaucoup, c'est ce qui est bien dans la vie. J'ai grandis avec des inconnus, je travaille avec des inconnus, je dors avec des inconnus. Que serait ma vie sans ces inconnus que je pilles en jouant ce qu'ils veulent. Cet homme veut une fille, je serais sa vie, celui là veux une maîtresse, je serais sa maîtresse. Celle là cherche une expérience différente, ma foi je serais son expérience. Je vis au gré de mes envies, ou de ceux de Mogsoli. A chacun sa distraction n'est-ce pas .

► si tu es atteint D'après ce qui se dit, je suis atteinte du stade 2. Mais..;je ne dirais pas qu'il y a de la peur entre Mogsoli et moi. Disons qu'à l'heure actuelle, on se cherche un peu. L'un essaie de prendre le dessus sur l'autre et pour l'instant je dois avouer que je suis la grande perdante. Et je crois que tu fais de cette lutte Mogsoli s'amuse un peu à me faire faire des choses assez complexes. Dans ses cas là, je me retrouve à usurper l'identité de quelqu'un, à séduire un homme, le suivre dans un hôtel et finir par partir en lui dérobant son argent ou encore créer des émeutes. Je suis un petit pantin, mais au fil des années, j'ai appris à vivre avec, à quoi ça sert de lutter ? mais certains jours, ça va beaucoup plus loin, les autres sont beaucoup plus stricts et vicieux, à ce moment là, je m'oppose sauf qu'au final, je finis avec des bleus sur le corps, il faut que bien que la voix trouve un moyen de se faire respecter. Ca peut aller de chutes dans les escaliers, des objets qui me tombent dessus miraculeusement, jusqu'à ce que je cède à sa requête. Je me dis que mon destin est d'utiliser mes charmes pour satisfaire la gourmandise de Mogsoli. Au final, ce n'est qu'une cohabitation entre deux êtres au fort tempérament.

Que dire de plus ? Sans vouloir me vanter, j'ai été gâtée par la nature physiquement, c'est sûrement pour ça que Mogsoli se sert de moi pour ce genre de "tâches". Mais quand elle me laisse du répit, je suis une jeune femme tout à fait normal, qui aime passer du bon temps, manger des bonnes choses, regarder un bon film et m'adonner à ma passion, le dessin. Quoi que depuis que Mogsoli se manifeste beaucoup plus souvent, j'ai de moins en moins l'occasion de dessiner, je crois que c'est ce qui m'attriste le plus dans ma vie. Le fait d'avoir été vendu étant enfant est minime à côté de ça.

Vous savez que j'ai horreur de faire des cartons ? Ah non vous ne savez pas...ah ben maintenant vous le savez. Il n'y a un an j'ai emménager dans cette petite chambre avec Min, un an où j'ai fais le tour des milliers de fois, j'ai fini par faire mes marques, trouver mes petites habitudes. Car j'ai beau être agile, se déplacer dans cette chambre la nuit pour aller dans la salle de bain, ce n'est pas facile,surtout avec la lumière éteinte. Pourquoi je n'allume pas la lumière ? Parce que ma marmotte de Min risquerait de se réveiller et une Min mal réveiller et ronchon, ce n'est pas des plus agréable. Tout ça pour dire qu'au bout d'un an, cette petite chambrée ne m'appartenait plus. Encore une lubie de mon agent qui veut que je partage un appartement avec les autres membres de mon groupe. C'est pas que je n'aime pas les filles, au contraire je les adore, mais j'avais pris l'habitude de vivre sans elles et de les voir que pour le travail. Enfin pensons aux bons côtés, ça ne pourrait être que bénéfique pour ressouder nos liens ou que plus horrible pour qu'on se saute à la gorge car on ne supporte plus la cohabitation. 5 personnes, 5 caractères différents et 5 sources de problèmes différentes, ça risque d'être très folklorique tout ça.

Alors que je bougeais frénétiquement au son de la musique qui émanait de la radio tout en balançant quelques livres et autres babioles dans les cartons, c'est avec surprise que je découvris que certains de ces objets ne m'appartenaient pas. Je m'arrête alors dans mon élan et m’assoit sur le lit pour regarder ces choses de plus près. Un bouquin de japonais, des brochures pour de l'escalade et une photo...ohh...je sais à qui appartient tout ça. Un soupire résonne dans la pièce, tendit que je m'aperçoit que j'avais garder pas mal de chose de mon ancienne vie. Une chemise ? J'avais même gardé ça ! Décidément, je ne recule vraiment devant rien moi. Étonnement, je me mis à sourire en regardant tout cela. Moi qui pensait que voir tout cela m'aurait mis en colère, je m'étais trompé, je me sous estimait moi même.
« Il serait peut être temps que vous retrouviez votre propriétaire »
Oui je parle à des bouquins, à des vêtements et a des bijoux et alors ? Ça pose un problème ? Non...bon ok je continue. Après la découverte de ce petit trésor, la motivation que j'avais pour faire mes cartons s'étaient envolé, et je commençais à avoir vraiment faim. Un petit tour en ville ne serait pas de refus. J'abandonne tout sur le lit et file dans la salle de bain prendre une douche et m'habille, avant de fourrer tous les trucs dans une petite boite et de quitter ma chambre après avoir attraper un paquet de biscuit et de le fourrer dans mon sac. Après cinq minutes d'attentes, j'arrive à trouver un taxi et me rendre vers le centre ville, profitant de la circulation pour engloutir mon paquet de biscuit, mais ce petit en-cas ne semble pas couper ma faim. 25 minutes de galère plus tard, je remercie et paie généreusement le chauffeur, avant de reprendre mon petit carton sous le bras et de rentrer dans le grand bâtiment qui se trouve devant moi. Etant à la SME, rentrer dans une agence concurrente n'est pas une chose à faire, mais je n'avais pas trop le choix, ne sachant pas où je pourrais le trouver. J'explique alors à la secrétaire que je suis venu apporter quelque chose et lui raconte une histoire à dormir debout. Encore heureux moi aussi je fais parti du milieu, sinon l'affaire aurait été plus difficile. Mais ma renommé n'est pas si énorme car j'ai quand même du batailler deux minutes avant d'avoir l'accès au couloir magique. Plus j'avance, plus je constate que le couloir ne fini pas. Mon regard ne cesse de se promener sur toutes les portes afin de repérer le nom que je recherche. Eureka...après avoir longuement chercher, je parvins à atteindre mon objectif.
Je prends ma respiration et frappe sur la porte par trois coups, mais aucune réponse. Bon ok, je n'ai pas fait tout ce chemin pour repartir avec ça sous les bras. La sans gène que je suis, se permet d'ouvrir la porte et de rentrer dans la loge. Toujours personne. Tant pis, ce n'est pas plus mal, je vais laisser le carton avec un mot et repartir comme si de rien était. Je m'approche alors d'une des table et pose le carton dessus et m'assoit sur le canapé afin de sortir une feuille et un stylo afin de noter un petit mot, sauf qu'au moment où je m'apprête à dessiner le premier caractère, la porte s'ouvre, laissant apparaître la personne que je cherchais en vain.
« Oh...Salut...j'ai frappé mais il n'y avait personne et j'avais quelque chose à déposer. Ce sont toutes tes affaires que j'avais gardé, je les ai retrouvé ce matin et je me suis dit que tu aimerais les récupéré. Bref je ne vais pas te déranger plus longtemps. »
Oui autant faire court, surtout que, je ne suis pas aussi à l'aise que je pensais l'être. Mine de rien, je fais un sourire, avant de ranger mon stylo et ma feuille dans mon sac, de me lever et de me rendre en direction de la porte.