Bonjour, je me présente, Byeol Hana mais mes amis m'appellent Hana, tout simplement, j'ai 22 ans et je suis actuellement étudiante en théologie. Vous voulez en savoir davantage ? Et bien ... C'est un peu indiscret mais sachez que je suis célibataire et que je m'intéresse aux hommes et femmes.

► ta famille « Hana. C'est une gentille fille, vous savez. La fierté de notre famille, même. Appliquée depuis toute petite à l'école, polie et ambitieuse comme ses parents. Je pense que nous avons fait du très bon travail avec elle, Hana ne nous décevra pas. Elle n'a pas le choix de toute façon. » Papa Byeol.
► tes amis « Hana, elle est sympa mais parfois étrange. Elle change souvent d'humeur, c'est déstabilisant. Un jour elle est souriante et sociable, le lendemain, elle vous ignore. Au début je ne l'aimais pas vraiment, mais au fil du temps je m'y suis habituée. Elle essaye de faire ce qu'elle peut pour être présente au bon moment dans ma vie. » camarade de lycée.
► tes exs « J'ai bien fais de quitter cette folle. Je crois que c'est la première fois que je me trompe autant sur quelqu'un. Ne vous fiez pas à son apparence, elle a l'air calme et équilibrée comme fille, mais Hana se met à chialer n'importe quand et à crier comme une furie contre vous. C'est pas normal. »
► ton/ta petit(e) ami(e) « Elle est jolie, n'est-ce pas ? J'ai toujours eu l'impression de ne pas lui plaire, mais un jour elle est venue me parler et elle m'a proposé de boire un verre. Même si le soir-même elle a annulé au dernier moment, le lendemain elle est revenue me voir et s'est excusée. On en a rit tout les deux. Et... voilà, quoi. »
► des inconnus

► si tu es atteint A quel stade en es-tu ? Quand est-ce que tout ça a commencé ? Mogsoli est plutôt du genre à te rendre service ou à te mettre dans l'embarras ? Comment imagines-tu l'avenir avec Mogsoli ? Comment réagis ton entourage face à tout ça ?

Si vous avez d'autres détails à donner sur votre personnage, ses habitudes, ses goûts, certains détails physiques, etc.

Il y a des jours où on a goût à presque rien, on veux faire une seule et unique chose, mais l'envie nous manque. On ne sait plus s'il faut céder à l'envie ou bien ne rien faire et se laisser tomber dans les méandre de l'ennuie profond. C'est un curieux mélange entre ce que l'on souhaite faire et cette flemme infinie qui nous habite et qui nous paralyse. Aujourd'hui par exemple William voulait aller attendre la ravissante serdaigle qui lui avait sourit la veille, mais cela sans sortir de sa chambre et en restant avachie dans son lit à rien faire. Ca n'était guère possible donc avec beaucoup de courage il était aller sous sa douche. L'eau coulait su son corps et son esprit se baladait dans un autre monde, dans une idylle qui ne se produirait sûrement jamais, mais voilà sous cette cascade chaude d’intérieur personne ne lui cassait son rêve. Plus l'eau roulait sur son corps plus la flemme s'installait dans son corps et plus l'envie de draguer se restreignait pour finalement complètement disparaître. Il se sécha rapidement et se revêtit de son uniforme de Gryffondor.

« Tu viens ? On va regarder les entrainements de quidditch. » lança un camarade rouge qui descendait les marches des dortoirs, pénétrant ainsi dans la salle commune. Le brun, lui, était confortablement allongé dans un des fauteuile ; lui, sortir dehors, bravir la pluie simplement pour regarder un entrainement au quidditch aujourd'hui ? Il était plus d'avis à se prélasser toute la journée, excepté entre deux heures et quart et trois heures quarante cinq parce qu'il avait un cours de potions. Mais à part ça, non, il ne voulait rien faire. D'ailleurs, peut-être n'irait-il même pas en classe : la flemme le possédait déjà. Alors qu'il posait ses mains sous sa tête, observant, William répondit à son camarade qui se trouvait à présent en face de lui, la têche penchée vers la gauche en attendant sa réponse. « j'ai autre chose à faire aujourd'hui ; réviser. » répondit-il en étirant ses bras au dessus de la tête.

Menteur, oh oui. Mais qui ne sortait pas des bobards dans une telle situation ? Il était paralysé, sur ce meuble moelleux, et il n'avait absolument aucune envie de faire autre chose que de rester là comme un handicapé. Non, absolument aucune ; et réviser encore moins que d'aller observer sous la pluie des camarades s'entrainer pour un futur match. Cependant, le 5ième année n'insista pas, pensant réellement que le plus vieux allait bosser dur tout le reste de l'après-midi. Et, même s'il avait douté des paroles de William, nul doute que son aîné l'intimidait assez pour qu'il retienne sa langue. Après avoir accordé un léger sourire au Gryffondor qui le quittait, le brun donna à nouveau toute son attention sur la contemplation du feu qui brûlait dans la cheminée, l'étudiant se vit envahir par une pensée : Olivia. Ou Mila, peu lui importait la façon dont il l'appelait. Cette fille n'était qu'une plaie qu'il tentait en vain d'éviter comme la peste mais qui s'accrochait comme un vulgaire herpès. Cette fille, si on pouvait réellement lui donner une nature humaine, n'était autre qu'une insolente serpentard qui avait décidé de lui pourrir la vie. Hurlant à tout-va qu'il était un schizophrène, elle avait réussi à retourner une flopée d'élèves contre lui alors il en avait fait de même. Et le problème dans tout ça, c'est que même si le gryffondor ne connaissait pas plus que ça les étudiants qui pensaient actuellement du mal de lui, ça l'irritait. Pourquoi ? Parce que la chose qu'il désirait le plus n'était autre que de donner une bonne image de lui pour être apprécié ; et une gamine brisait chaque effort qu'il faisait pour y parvenir, ce qui avait de quoi le rendre fou. Par chance, la plupart des fois où il la croisait il se contentait e 'hausser les épaules et de l'ignorer tout en pressant le pas. Mais, généralement, aussi, elle se mettait à le suivre, l'humiliant en beuglant comme une truie dans tout Poudlard. Mais qu'elle s'en délecte donc encore un peu parce que, de toute évidence, William finirait par se venger de cette peste. Ce n'était qu'une question de temps et de plan. Il cherchait encore la faille de la plus jeune. Le but n'était pas de mettre au point une stratégie banale qui détruirait la serpentard quelques jours ou juste quelques heures. Non. Il fallait que ça dure tout le long de sa scolarité, ou du moins, le reste de l'année. C'était donc pour ça que, pour l'instant, il endurait les perversités de la brune sans riposter. La vengeance est un plat qui se mange froid, non ?

Cependant, voilà, bien qu'il tentait de rester insensible aux assauts de la brune, son image en prenait un coup et William sentait le regard des élèves sur lui alors qu'il était en proie à la honte, ça, ça le mettait hors de lui. Dans de telles circonstances, les nerfs du Gryffondor étaient donc mis à rude épreuve. C'était donc peut-être le jour pour faire une tentative d'attaque ? Un léger sourire vint étirer les lèvres du garçon tandis qu'il s'étira et se leva donc fauteuil, tout organiser lui prendrait pas mal de temps, s'il voulait que tout son plan soit prêt il valait mieux commencer maintenant.

Ce fut seulement en fin d'après-midi que William pu souffler. Exténué, mais ravit, absolument ravit de ce qu'il avait fait. Il jubilait, même. C'était un coup bas de s'attaquer à l'animal de compagnie de la brune mais il fallait bien qu'il riposte une bonne fois pour toute. Peut-être qu'inconsciemment, le jeune homme voulait laisser sa marque indélébile dans la petite tête de son ennemie personnelle. Plus qu'une haine creuse et vaine, c'était un jeu de déstabilisation constante qui s'était installé depuis plus d'un an entre eux. Aujourd'hui, peut-être, maintenant qu'il se décidait à nouveau à riposter, une nouvelle étape débuterait en même temps.
Il souriait, le brun, ça le fait presque rire, en fait. Mais il s'ennuyait un peu à attendre l'arrivée fracassante de... Mila. Qu'est-ce qu'elle est lente. Peut-être avait-elle abandonné l'idée de retrouver son idiote mygale ? Elle ne semblait pas être du genre à fouiller le moindre recoins du château pour trouver un simple animal, seulement, sa petite boule de poil velue, Mila l'appréciait, il le savait bien. A maintes reprises il avait entendu des serpentard se plaindre de la entre eux brune lorsqu'elle partait à la recherche de son araignée fugueuse. Au moins deux fois par semaine, grâce à sa huit pattes la bestiole réussissait à quitter sa boite à chaussure et se baladait un peu partout dans le château. Lors des balades imprévisibles de l'animal, de nombreux cris féminins et suraigus se faisaient entendre à travers les couloirs. C'était d'ailleurs grâce à l'un d'eux qu'il avait réussit à trouver l'abominable monstre avant Mila ; deux filles de troisièmes années appartenant respectivement à Griffondor et Serdaigle s'étaient figées, collée l'une à l'autre en apercevant les pattes velues de la mygale. Le brun était arrivé juste à temps pour éviter un drame ; un garçon s'était approché de l'animal avec l'intention ferme de l'écraser. William avait du insister pour le convaincre de laisser la bestiole.

« Laisse-là tranquille, tu vas l'abîmer ! » avait murmuré le brun en éloignant son propre animal de compagnie bien plus ordinaire puisqu'il s'agissait d'un rat nommé Hello. Qu'est-ce qu'elle fichait exactement la petite serpentard, là ? Çà devait bien faire une demi-heure qu'il attendait dans la salle sur demande, même si celle-ci correspondait exactement à ses besoins et ses exigences, attendre tout seul n'avait rien de passionnant. Sans oublier qu'une certaine impatience s'était emparée de lui depuis qu'il avait organisé sa farce maléfique. Il attendait le moment où il verrait débarquer dans la salle l'anglaise, il l'observerait courir vers lui, furieuse d'avoir été ainsi traité, peut-être même essayerait-elle de lui lancer un sort sous le coup de la colère ? Elle semblait être impulsive, parfois. Le Ciel était sombre à l'extérieuru, silencieux comme après une catastrophe. William n'aimait pas trop ça, il trouvait ça trop sinistre, mais aujourd'hui, il devait bien avoué que ça s'accordait parfaitement avec la situation.

William ne se souvenait que trop bien du soir où son regard s’était figé. Le soir o il avait rencontré Mila, à cette réception, il l’avait reconnu. Et de ce regard échangé, il avait certainement pu comprendre les problèmes à venir. Il s’y était fait tiré, par des amis et alors qu’il discutait, son attention avait été porté vers elle. Sans savoir dans quoi le brun s'embarquait, il avait sourit à la demoiselle qui lui semblait étrangement familière. La première parole qu'elle lui adressa alors n'a'vait eu aucune once d'amitié plausible. Dans cette histoire, jamais, l'un des deux n'avaient eu la possibilité d'enterrer cette hache de guerre. C'était triste à dire, à penser, peut-être. Derrière leur querelle, il n'y avait de place que pour du vide et de la rancoeur. La question n'était plus pourquoi, mais bien comment. Comment en étaient-il arrivés là ? Au plus profond de lui, William savait. Il le savait, il s'en doutait. Parce-qu'il y avait eu une époque où la froideur qu'ils avaient l'un envers l'autre était née d'un sentiment bien plus tendre que la haine.

Il y eut un bruit. Le gryffondor pu aisément deviner qu'il s'agissait de la personne qu'il avait attendu. Des bruits de pas légers et hésitants s'approchaient de lui. Sa main s'empara de sa baguette, histoire d'être prêt à riposter contre une éventuelle attaque magique. Enfin, il la vit. Dans toute sa splendeur – ou presque – puisque ses cheveux et ses vêtements étaient trempés. Peut-être était-il allé un peu fort en faisant sortir la sorcière par ce temps pluvieux ? Qu'importe. C'était marrant. Ses mèches brunes collaient à ses tempes mais n'enlevaient rien à la beauté de la demoiselle. S'il ne la connaissait pas si bien, s'ils avaient été de parfaits inconnus, William aurait même pu la trouvé touchante et fragile dans un tel état. Il l'observa tout sourire s'avancer vers lui, la seule chose qu'il admettait, c'était que la sorcière était aisément jolie. Mais dès lors où elle ouvre la bouche, tout son charme semble se briser. Ce fut le cas à cet instant même alors qu'elle vociféra des menaces à l'encontre du Gryffondor.

« Eh du calme, elle va bien ta stupide mygale. » Il désigna d'un coup de tête une boite noir qui se trouvait posée sur une étagère à environs deux mètres du sol. « Tu t'es bien amusée pendant cette chasse au trésor ? » demanda-t-il d'une voix mielleuse. Le gryffondor s'avança vers la jeune femme pour replacer avec délicatesse une mèche brune mouillée derrière l'oreille de la sorcière. « T'es toute trempée. » murmura-t-il d'une voix douce alors que tout était entièrement de sa faute.