Bonjour, je me présente, bang iseul mais mes amis m'appellent dieu, mon seigneur, toussa, j'ai vingt-quatre années de débauche au compteur et je suis actuellement propriétaire d'une boite de nuit et rappeur à mes heures perdus. Vous voulez en savoir davantage ? Et bien ... C'est un peu indiscret mais sachez que je suis bien entouré et que je m'intéresse aux aux femmes, rondes, fines, jolies, boutonneuses, enceintes, i don't care, tant que ça a du cul.

► ta famille connais pas. ayant vécu en touriste avec ma nourrice dans un manoir tellement grand que je m'y perdais, je peux clairement dire que ma famille ne dirait rien, sachant qu'elle ne me connait même pas. en général ils préfèrent m'appeler "déception" que par mon prénom.
► tes amis je suis relativement loyal, certes égoïste et un poil narcissique ( je le vaux bien ), mais si un pote est dans la panade, je peux toujours l'héberger chez moi pour quelques mois s'il le faut. certes j'ai du mal à être sérieux ou responsable, mais quand il le faut pour quelqu'un qui m'est cher, j'y arrive. je suis pas du genre casse-couille à en aimer un et envoyer chier l'autre d'ailleurs, j'aime tout le monde, et tout le monde m'aime.
► tes exs que je suis un branleur, clairement. j'ai prix l'habitude de ne pas excéder une nuit comme relation, si on peut appeler ça comme ça. je suis un beau parleur, je leur promets de les rappeler, de les emmener aux caraïbes ou carrément d'emménager avec elles, dans le seul but de les ramener dans mon lit, mais faut avouer que c'est rare que j'ai à parler. je n'ai eu qu'une seule ex-petite amie concrètement, et elle m'a larguée le jour où elle m'a vue avec une autre fille, qui était ma soeur, bien sûr, sinon ce n'est pas drôle.
► ton/ta petit(e) ami(e) aucune à l'horizon.
► des inconnus que je suis bon, vous avez vu ma tête ? sérieusement ? observez un peu mieux, même les mecs voudraient m'avoir dans leur lit, et je parle des hétéros, alors je vous laisse imaginer ce qu'un inconnu pourrait penser de ma plastique parfaite.

► si tu es atteint j'ai commencé à entendre sa voix alors que je n'avais que sept ans, c'était le jour de mon anniversaire. jusqu'alors je n'y croyais pas, et je pensais même que c'était qu'un mythe stupide des adultes pour me forcer à bouffer mes haricots. il me chuchotait des ordres qui n'en étaient pas réellement, comme piquer la sucette de la morveuse d'à côté, tirer les jupes des filles, et c'était ainsi jusqu'à peu près mes vingt-ans. quitte tout, abandonne le manoir, casse toi d'incheon, pars vivre à seoul, sans rien. quelle merveilleuse idée, sérieux. à la base, je pensais qu'il me rendrait service, que ce qu'il me dictait n'était que mes envies dissimulées au fond de mon esprit. puis j'ai compris que c'était tout autre chose. j'ai dû faire pas mal de choses pas forcément glorieuse, et tout cela dans le but d'assouvir les plaisirs pervers de cette voix, c'est il n'y a que quelques mois que j'ai compris que je suis rapidement passée du stade I au stade III. je n'en parle pas d'ailleurs, je ne compte pas le faire. être à la merci de quelqu'un ( ou quelque chose ) c'est déjà humiliant, mais que le monde entier en soit témoin, y a pas moyen. j'ai donc réussi à dissimuler cette partie de moi depuis deux décennies, j'assume mes actes contrairement à d'autres, et je tente de profiter de la vie comme je peux jusqu'à ce que je ne puisse plus.

iseul a toujours vécu dans la solitude, dû à ses nombreux déplacements étant jeune il ne s'est jamais fait d'amis, il était plutôt le garçon turbulent de passage, c'est ce qui l'a poussé encore plus à écouter mogsoli à travers les années, car ça le faisait se sentir quelque peu moins seul.

tu te souviens de notre première rencontre ? Je devais avoir cinq … peut-être six ans. La première fois que je t'ai vu, je me souviens avoir demandé à mes amies de me pousser vers toi dans le seul but de prétendre être tombée accidentellement sur toi. J'étais pas sûre de moi à cette époque. À cette époque, il n'était pas question de sûreté, de fierté ou même d'amour véritable. Tout était si simple, si facile. Je pouvais t'aimer et te le dire, sans avoir peur que tu me brises en mille morceau à la première occasion. À force de voir tout bonheur s'envoler quand je commence à m'y habituer, j'ai décidé de le détruire de moi même. Pas de mauvaise surprise, je sais à quoi m'attendre. À une longue vie, très longue vie, sans sentiment, sans amour. C'est pour ça, c'est pour ça qu'on ne pourra jamais être ensemble. T'es bien trop.. semblable à ma personne, bien trop parfait pour moi. Bien trop, trop de chose. Je t'aimais un peu beaucoup, un peu beaucoup trop.

Fut une époque, plutôt lointaine, qui remontait à deux décennies, voire un petit peu moins, où Hyoseong croyait dur comme fer aux contes de fées, qu'elle attendait son prince charmant, qu'elle se promettait à se consacrer à son futur-mari et à élever de beaux enfants. Pour renforcer son rêve, une vieille promesse a longtemps alimenté ce rêve absurde. Une promesse d'enfants, une promesse qui lui paraissait à l'époque tout à fait réalisable. Une promesse qui comptait et qui compte encore. Mais à chaque rêve, il y a ce moment, plutôt rude. Ce moment de la désillusion, ce moment de perte totale d'espoir en quoique ce soit. Quand on sera plus grands, on se mariera. Et on aura de beaux enfants. Et. Je t’achèterai toutes les bagues en bonbons que tu voudras. Croix de bois, crois de fer, si je mens je vais en enfer. Une promesse qui lui paraissait tellement réelle. Ça faisait quinze ans, quinze bonnes années. Quinze ans qu'un bout de papier incrusté d'une promesse oubliée se trouvait toujours sur la coréenne. Sûrement un peu ridicule, sûrement beaucoup inutile. Mais beaucoup plus précieuse que ce que ça laissait paraître.

Quatre fois qu'elle passait devant la porte qui menait à l'appartement des mblaq sans oser y pénétrer, ça faisait bien trop longtemps. Un des voisins s'était même dérangé à lui proposer d'entrer chez lui en attendant le retour d'un des membres, mais ça n'aurait servi à rien. Elle savait parfaitement comment rentrer dans l'appartement, c'était le courage de le faire qui lui manquait. La chanteuse avait finit par se laisser glisser le long du mur près de la porte pour griffonner sur un bout de papier ce qu'elle n'avait jamais réussi à avouer à Joon. Ce n'était sûrement pas le moment, pas le moment pour pourrir la journée d'anniversaire du coréen, mais elle n'avait trouvé aucun autre jour. C'était aujourd'hui ou jamais. C'était avec cette mentalité qu'elle se décida à sortir la clé « empruntée » à seungho la veille, qu'elle inséra dans la serrure pour pousser la poignée et pénétrer dans l'appartement. La même odeur y régnait, celle de restes de pizza dégueulasse dont la couleur avait sûrement viré verte, de déodorant ainsi que de cuir, de vêtements oubliés dans les quatre coins et celles des locataires de l'appartement. La main certes tremblante de revenir après avoir anéanti l'un des cinq locataires, elle déposa sur la table basse du salon un bout de papier anciennement blanc devenu blanc cassé, presque beige, un bout de papier qui semblait avoir une quinzaine d'année. Un bout de papier signifiant une et mille choses, un bout de papier sur lequel deux enfants avaient griffonné il y a de cela une décennie et demi. Une promesse est une promesse, quel-qu’en soit l'objet. la belle rajouta un « joyeux anniversaire » sur la feuille qui s’abîma encore plus. Elle continuait de s'avancer dans l'appartement, elle en faisait cinq fois le tour, sans se lasser d'observer les objets des chanteurs, affichant un rictus sur son visage à chaque fois qu'elle passait devant les chambres de joon ou de seungho.

Des mois séparaient sa dernière conversation avec le visage du groupe, dont elle ne souvenait plus l'objet, juste qu'elle n'avait rien de bien plaisant, après la rupture de seungho, elle avait tout bonnement décidé de s'éloigner de tout membre de ce groupe, de s'éloigner du monde. Les gayo daejun et autres événements réunissant idoles en masse ne l'avaient aidé en rien, dans ces cas – là, elle se collait juste un peu plus qu'habituellement aux membres de son groupe. Les éviter lui permettait de trop penser à elle, de trop se sentir honteuse, honteuse de ce qu'elle avait fait, de ce qu'elle était, est et sera pour encore un bon bout de temps. Ce qu'elle avait fait était ignoble, elle s'en voulait, mais, n'y pouvait rien. Elle était comme ça, elle se devait de détruire tout ce qu'elle touchait, surtout ce qu'elle aimait le plus. Malheureusement pour joon, il était la personne qui compte le plus pour elle, chose qu'il ne devait même pas s'imaginer. Ça serait bien trop ridicule... elle l'était dans le fond. C'était pour cette raison qu'elle avait finit par franchir le seuil de la porte de joon, d'y avoir déposé ses affaires dans un coin, comme elle le faisait avant. Hyoseong avait même retrouvé l'endroit où il cachait ses drogues, il avait beau dire qu'il ne touchait plus à rien, elle n'était pas dupe. Elle le connaissait trop bien, il lui ressemblait bien trop, ils étaient pareils. Et c'était bien ça l'obstacle premier.
En entendant des clés, elle éteignit toute source de lumière ou de son, si on ne prenait pas en compte le joint entre ses lèvres et resta assise sur l'énorme lit du brun. Il était grand temps pour elle de faire son retour.