Bonjour, je me présente, dong jang pyo mais mes amis m'appellent pyo ou alors "hé, toi là-bas", j'ai 18 ans et je suis actuellement un ex-lycéen qui vient tout juste d'être diplômé ! j'aide également mes parents dans le restaurant familial que je reprendrai certainement plus tard. Vous voulez en savoir davantage ? Et bien ... C'est un peu indiscret mais sachez que je suis célibataire et que je m'intéresse aux hommes et aux femmes parce que, d'après Mogsoli, c'est bon pour moi.

► ta famille Ma grande-soeur vous dira, haineuse comme elle est, que je suis un pourri gâté, immature, peu débrouillard, un crétin maladroit et un grand naïf mais je sais qu'au fond, elle m'aime un peu -malgré toutes les horribles choses qu'elle peut me cracher au visage-. Dans un sens, elle a raison. Ma mère m'a toujours sur-protégé depuis mon plus jeune âge, même quand je n'avais pas besoin d'elle. Je suis le cadet de cette famille, son seul fils et elle prend soin de moi plus qu'il ne faudrait. C'est la même chose pour mon père, il me couvre un peu trop mais c'est bien mon père : il est exactement pareil que moi, en plus vieux. Ma grand-mère le couvre également énormément et c'est encore un bébé. Je ne suis pas son fils pour rien. Ma famille n'est pas remplie d'empoté, d'ailleurs, ils ne pourraient pas faire tourner l'affaire familiale sinon mais moi, je pense que je m'y rapproche assez. Ma soeur est très différente de nous, on dirait même parfois qu'elle nous hait et qu'elle ne vient pas de la famille. J'ai beaucoup de mal à comprendre pourquoi elle est si méchante avec moi, comme si ma venue au monde l'avait dérangé.
► tes amis ils ont l'habitude de dire que la phrase trop bon, trop con est faite pour moi. Je suis souvent après eux, les suivant comme un joyeux et fidèle toutou. Je suis assez collant, devenant agaçant très rapidement et je m'en rend bien compte. Mais c'est plus fort que moi. Je ressens toujours le besoin de savoir comment ils vont, s'ils ont besoin de quelque chose. et, on abuse souvent de moi. je fais semblant de ne pas le voir, même quand mes soi-disant amis me parlent plus que mal et m'exploitent. mais, j'ai cruellement peur d'être seul.
► tes exs Je n'en ai aucuns alors c'est assez dur de savoir ce qu'ils pourraient penser.
► ton/ta petit(e) ami(e) C'est la même chose que pour les exs.
► des inconnus Ils penseraient sans doute que j'ai l'air d'être un garçon sain, doux et très gentil. Avec ma tête sympathique, on ne se méfie pas de moi. Enfin, de toute façon, il n'y a pas à se méfier de moi. Les vieilles dames du quartier ont pris l'habitude de me pincer les joues quand elle me voit et les enfants s'amusent à me piéger : j'avoue être assez naïf et tomber très facilement dans leurs traquenards -même si parfois, je le fais vraiment exprès juste pour leur faire plaisir-. Je pense faire parti des personnes que l'on peut apprécier sans connaitre d'avantage -et heureusement car, toutes les personnes qui ne connaissent mieux finissent par me fuir...-. Les étrangers me demandent, également, souvent si je ne suis pas perdu. D'après eux, mes yeux donnent un sentiment étrange à mon visage, comme si j'étais totalement confus.

► si tu es atteint Maman a un peu peur pour moi. Elle pense que Mogsoli prend possession de mon esprit trop rapidement, cela ne fait que depuis un mois à peine que je l'entend et je suis déjà au stade II. D'après ma famille, c'est parce que je fais tout ce qu'elle me dit sans m'opposer qu'elle progresse autant. Pour eux, je viens juste de parvenir à ce stade mais enfaite... C'est seulement quelques jours après l'avoir entendu pour la première fois que je l'ai vraiment atteins. Mais je garde ça pour moi, histoire de ne pas les inquiéter encore plus. Je n'arrive pas à m'opposer à elle, elle est tellement gentille ! Ses ordres -si je peux appeler cela ainsi- sont drôles, me sont toujours favorables. Comme si cette petite voix m'aimait et ne voulait que mon bien.

∞ il passe souvent pour un idiot alors qu'il ne l'ait pas. il accentue, par moment, son côté insouciant et naïf.
∞ il complexe sur sa taille car il est assez petit pour un homme.
∞ il rit très facilement, signe d'une nervosité ou timidité.

L'ennuie était principalement l'une des plus grande peur de Jan Di. Sûrement parce que son cerveau ne fonctionnait pas, qu'elle ne faisait rien. La jeune femme aime étudier, stimuler ses neurones. Malheureusement, à cause de son environnement, elle dû arrêté les cours en ayant tout juste son diplôme à la fin du lycée. Des regrets. Elle en ressentait, souvent. Peut-être que si elle avait continué de travailler comme une bonne fille, elle ne serait plus dans cette situation, peut-être qu'elle aurait son propre appartement, un travail qu'elle aurait choisi et qu'elle aimerait. Sa vie serait meilleure, plus facile. Le seul problème, c'est que Jan Di n'a jamais eu trop le choix. La détermination, ça, elle l'avait... Au début. Plus elle essayait, plus on lui barrait la route. Une des premières raisons qui l'ont poussée à arrêter les études, c'était indéniablement sa situation financière. On peut dire qu'à sa majorité, Jan Di ne rentrait plus "chez elle". Pouvait-on dire qu'une seule fois, elle s'était sentie en sécurité dans la maison qui l'avait abritée pendant son enfance ? Non.

Cette fois, elle avait pensé à se couvrir. Mais il faisait moins froid que la dernière fois, le ciel était juste couvert. Jan Di espérait qu'il ne pleuvrait pas parce qu'elle n'avait ni capuche ni parapluie. Les rues de Séoul étaient peu bondées pour un après-midi. Vagabonder comme une âme errante, sans but précis. Il lui arrivait souvent de ne penser à rien et de marcher dans les allées de la capitale coréenne. Vider son esprit... Avec ses nombreux soucis qui occupent son esprit, Jan Di a bien dû mal à penser à autre chose ! À quelque chose d'agréable... En relevant la tête, elle n'eut pas de mal à reconnaitre l'endroit où elle se trouvait : devant une salle d'arcade. Ce n'était pas la première fois qu'elle s'y rendait sans réfléchir, trop perdu dans ses pensées. Peut-être parce que ça a été un des premiers endroits où elle s'est sentie bien. Aussi parce qu'elle l'y avait emmené. Devant l'entrée, elle hésita à entrer. Pourquoi y aller ? Elle se décala pour laisser passer des enfants qui allaient jouer. Tout en les regardant courir vers les machines, sortir leurs jetons et les insérer pour jouer, elle fut submergée par de forts souvenirs nostalgiques. Des souvenirs joyeux, assez simples, assez anciens mais inoubliables. La jeune femme serra instinctivement son collier qui était un demi-jeton. Un grondement sourd l'a fit sortir de ses pensées alors qu'elle était presque collée à la vitre de la salle de jeux. Mais elle n'y fit pas attention et continua son chemin. Son ventre émit un gargouillement qui l'a gêna quand elle sentit les odeurs douces et sucrées qui venaient du stade de nourriture. Elle avait faim, très faim mais n'ayant pas d'argent sur elle, elle ne s'arrêta pas. Trop fatiguée pour voler, elle mangera en rentrant, avec tous les garçons. Quand elle entendit encore le grondement sourd qui venait du ciel, elle crut d'abord que c'était encore son ventre qui criait famine jusqu'à ce qu'elle reçoive quelques fines gouttes sur son visage puis un torrent d'eau. Poussant un cri, elle tapa du pied et commença à courir, à la recherche d'un abris. La chance, jamais elle n'en avait eu ! Jan Di aurait dû se douter que si elle ne voulait pas qu'il pleuve, le ciel allait la contredire et l'embêter. Génial !

Là-bas, un kiosque ! En courant, Jan Di était arrivée dans un parc où elle l'habitude de jouer quand elle était plus jeune. Un parc assez mal fréquenté m'enfin... Tout le monde l'a connaissait, si elle rencontrait quelqu'un de peu fréquentable, il n'y aurait aucun problème. Après avoir aperçu l'abris qui pourrait potentiellement l'a protéger, elle se mit encore à courir alors qu'elle s'était stoppée à l'entrée du parc. C'est vrai, elle l'avoue. Elle avait hésité à rentrer. Il n'y a pas eu que des bonnes choses qui s'étaient déroulées dans ce parc et en particulier une qui avait eu le don de la choquer et surtout de l'inquiéter. Enfin sous le kiosque, Jan Di, trempée, s'était penchée pour reprendre son souffle et avait soudainement relevé la tête en entendant du bruit : C'était le casque que le garçon devant elle venait d'enlever de ses oreilles qui émettait une musique entraînante. Dans la pénombre, elle ne le reconnu pas immédiatement et se frotta même les yeux. L'esprit encore engourdi par la pluie, par la fatigue accumulée de sa course improvisée, elle n'eut pourtant pas de mal à savoir qui c'était après qu'il lui ai parlé.

« Jae ? »

Clignant des yeux frénétiquement pour après les plisser, Jan Di sourit doucement en voyant enfin distinctement son interlocuteur. Fidèle à lui-même, il n'y avait que lui pour parler comme ça. D'un geste rapide, elle dissimula son collier. Il ne fallait pas qu'il le voit, elle voulait encore jouer avec lui. Jouer ? Comment ça ? Jae Hyun et elle se sont connus, se connaissaient enfant. Rencontrés dans ce même parc, ils avaient rapidement sympathisé et étaient partis s'amuser à la salle d'arcade. Une bonne après-midi, joyeux, sans prise de tête. Ils s'étaient amusés comme des p'tits fous, volant même des jetons pour faire durer le plaisir après qu'il n'y ait plus d'argent de poche. En sortant, éreintés, Jan Di avait rompu leur dernier jeton et lui avait donné la moitié. Un objet qui les lierait à jamais, qui montrerait qu'ils avaient été ami. Depuis ce jour, elle l'avait gardé autour de son cou comme seul lien qui la rattachait à ses précieux souvenirs. Ce qui l'avait rendu triste, c'est qu'il ne s'était pas souvenu d'elle la première fois où ils s'étaient revus, à l'université, pendant que Jan Di assistait à un cours, clandestinement. Chassant sa tristesse, elle avait décidé de jouer avec lui lâchant quelques fois des expressions qu'eux seuls connaissaient jusqu'au jour où il se souviendrait enfin. Dans son regard, elle percevait toujours une pointe d'intrigue, de fascination.

Non, elle ne voulait pas. Il lui tendait de la nourriture comme pour l'appâter, la séduire et elle n'aimait pas ça. Bon, elle le connaissait quand même assez bien. Il n'était pas bien méchant, un peu trop dragueur mais sa générosité rattrapait les choses. Il avait été une des premières personnes à venir la voir la première fois qu'elle avait participé au cours, à son cours bizarrement. Le destin faisait bien les choses ! Même si elle ne voulait pas de sa nourriture, son estomac en avait décidé autrement. Un bruit s'échappa de son ventre, encore un gargouillement qui l'a dérangeait au plus haut point. Elle se sentit terriblement gênée et sourit timidement. Même si elle était sûr de l'avoir entendu rire, elle n'avait pas voulu s'énerver contre lui et attrapa le sachet qui lui tendait toujours. En l'ouvrant, elle ressentit l'odeur des gaufres qu'elle n'avait pu acheter au stand près de la salle d'arcade. Cela lui faisait plaisir. Avant de plonger la main pour en sortir une, elle dévisagea Jae Hyun puis lui fit signe de se décaler pour qu'elle puisse s'assoir près de lui. Les gaufres étaient encore tièdes et c'est avec voracité qu'elle les mangea presque toutes, proposant l'avant-dernière au garçon. Jan Di devait être drôlement comique quand elle mangeait. Gonflant ses joues, elle lâchait des petits cris dû à sa satisfaction de manger et de pouvoir remplir son ventre. Plus jeune, il lui arrivait souvent de ne pas pouvoir manger à sa faim.

« Whouah... »

Jan Di n'avait pas l'habitude de montrer cette facette de sa personnalité. Normalement, elle était calme, pas réservée mais plutôt sérieuse alors que devant lui, elle redevenait gamine, retournait en enfance. Tournant la tête vers lui, elle croisa son regard et baissa immédiatement la tête. Qu'est-ce que c'était agaçant ! En sa compagnie, elle agissait bizarrement, n'était pas assez sérieuse, pas assez prudente. Posant ses mains qui se crispaient sur les genoux, elle se raidit et lâcha un petit merci. Il voulait parler ? Avec elle ? Mais de quoi ? En regardant le parc où il pleuvait, Jan Di tapa du pied inconsciemment et en rythme au son de la musique qui s'échappait toujours de son casque.

rp venant de SAE sous Nam Jan Di.