Bonjour, je me présente, choi seung hyun mais mes amis m'appellent vyk, j'ai 22 ans et je suis actuellement en école d'économie, en dernière année de master. Vous voulez en savoir davantage ? Et bien... C'est un peu indiscret mais sachez que je suis célibataire et que je m'intéresse aux femmes.

► ta famille que je suis un môme bien éduqué. que je sais ce que veulent dire les mots respect, ponctualité, serviabilité et confiance. mais bon, ils ont un peu tendance à me jeter des fleurs parce que je suis leur seul enfant.
► tes amis que je suis un bon pote. que je sais être présent quand il faut et trouver les bons mots pour réconforter. mais aussi que je suis trop gentil trop con parfois. quand j'aime, je compte pas.
► tes exs une dirait que j'ai été qu'un gros con lâche qui n'a pas su lui tenir la main comme un vrai mec. l'autre que j'ai été adorable, mais trop doux alors qu'elle aurait aimé vivre avec un dur à cuir qui peut se lancer dans des bagarres juste pour marquer son territoire.
► ton/ta petit(e) ami(e) rien, je suis célibataire.
► des inconnus que j'ai une belle gueule et que j'ai l'air sociable.

► si tu es atteint j'en suis au stade II. autrement dit je suis foutu. ça a dû commencer il y a deux ans, plus ou moins. ayant toujours été un peu seul, je me parle depuis que je suis môme - alors bon, placé une date exacte sur ça c'est un peu compliqué. Mogsoli sait surtout me mettre dans des situations compliquées : elle a tendance à me faire gagner beaucoup de confiance en moi, à envoyer bouler les choses emmerdantes -ce qui m'arrange- mais en même temps, elle me met beaucoup de gens à dos. trop d'insolence et d'égoïsme, tout ce que je ne suis pas. mon entourage n'arrive toujours pas à s'y habituer mais, pour ceux qui me connaissent vraiment, ils ne m'oublient pas.

taehyun est mon cousin et j'ai les oreilles décollées parce que c'est une tare familiale.

« allez, s’il-te-plaît, cesse de te faire désirer et accompagne-moi. Faut absolument que j’aille régler cette histoire mais. ce professeur me fait un peu peur et je suis sûre que si j’arrive en ta compagnie il tiendra des propos modérés. » Jude leva les yeux au plafond, l’air complètement soulé, ramenant sa cigarette (ou du moins quelque chose qui y ressemblait vaguement) à ses lèvres. Ça faisait une bonne dizaine de minutes qu’elle était en plein monologue, là, en face de lui, les mains sur les hanches et le regard bourré d’excitation et d’impatience. Ramenant sa main libre sous sa tête, la calant confortablement contre, l’italien se mit à réfléchir à ce qu’il pourrait bien gagner à faire plaisir à cette fille. Une amitié, une amante ? rien de bien tentant car la facilité de l’épreuve était déconcertante. Il n’avait strictement aucun effort à faire si ce n’était celui de lever son cul et de l’emmener jusqu’à la salle 13. Et encore, le brun était prêt à parier que faire des avances grossières à cette étudiante tout en venant la serrer contre un meuble suffirait à lui dérober tout ce qu’elle proposait de lui donner si il menait à bien la dite mission qu’elle lui présentait. « t’as pas quatre ans. Si tu ne veux pas qu’il te fasse d’avances ou te touche, tu lui dis direct. Crois-moi c’pas en venant avec un mec que tu vas l’impressionner. Au contraire, il va se dire que t’es vraiment faible pour aller chercher quelqu’un. » fermant les yeux, fatigué, le coréen souffla, évacuant la fumée néfaste. Il était tellement bien, en ce moment, que la simple idée de devoir forcer sur ses abdominaux pour se redresser était aussi motivant que de se dire qu’il allait devoir réviser pour son contrôle de mathématiques du lendemain. Ô joie. « il me fait peur, Jude. Quand t’es pas là, il me regarde avec insistance et il me dit des choses tellement… sales. Franchement. T’es comme mon petit ami, tu pourrais au moins faire semblant de l’être non ? et puis, tu me le dois bien avec la nuit de la dernière fois. » le ton de la demoiselle sembla grave jusqu’à la dernière de ses phrases, un sourire se dessinant par la même occasion sur son charmant visage. Elle avait sans doute désiré mettre une petite pointe d’humour pour détendre cette atmosphère qu’elle devait trouver un peu trop oppressante. Mais cela n’avait pas eu l’effet escompté. Bien au contraire, d’ailleurs. De quelle nuit elle parlait, déjà ? Ces dernières étaient si nombreuses que cela demandait toujours un effort colossal à notre rital pour qu’il se souvienne d’une en particulier. Et puis, maintenant qu’elle le disait (…) à quoi bon faire un truc pour elle si il avait déjà tout obtenu ? Et puis, l’épisode dont elle abordait l’existence n’avait pas dû être des plus mémorables si il n’arrivait même pas à le retrouver dans sa mémoire. Mais il est vrai qu’en ce moment faire la moindre recherche était difficile étant donné que le bon gros joint qu’il fumait brûlait la quasi-totalité de ses neurones. « c’est pas parce qu’on a baisé que je suis comme ton mec. Je sais encore faire la différence. Donc tu gardes tes emmerdes de nana soumise pour toi, j’ai vraiment pas que ça à foutre de te tenir la main. » rapportant la fausse cigarette à ses lèvres, jude plissa les yeux, observant le visage de sa jeune amie à travers la fumée. « ou alors tu me suces, à la limite. Mais ne crois pas que je vais faire un truc pour toi gratuitement. » la brunette fronça les sourcils, à la fois désespérée et abasourdie devant tant d’arrogance. Il n’y avait pourtant rien de bien surprenant dans le comportement du coréen ; toutes les personnes qui l’avaient un jour croisé savaient qu’il était comme ça. Insolent. Une grande gueule vexante avec des jambes et une queue. « maintenant ? » la voix de son interlocutrice s’était faite plus petite, plus douce ; presque inaudible, en fait. A croire qu’elle était dévorée par la timidité et que l’idée de devoir faire une gâterie à son « petit ami » était une chose à la fois cruellement gênante et cruellement plaisante. Ce qui était certain, c’est que jude ne discernait pas le moindre refus dans le regard à présent fuyant de l’étudiante. Elle avait envie. Elle ne savait juste pas comment s’y prendre, là, parce que c’était de toute évidence un peu bizarre de se mettre à genoux, dans une salle commune, pour venir embrasser la partie intime d’un mec à la réputation de tombeur. Et si quelqu’un entrait ? peut-être que c’était bien là la seule chose qui la gênait (avec le regard perçant de l’italien fixé sur elle) inspirant, venant écraser par la même occasion son joint dans le cendrier posé à sa droite sur le rebord de la fenêtre, le blond acquiesça. « maintenant. » sentir qu’il la mettait mal à l’aise l’excitait, c’est vrai. Baissant la tête, la jeune élève fit un pas vers son partenaire, hésitante. Jude esquissa un sourire, amusé par tant de candeur, dépliant ses jambes avant de porter ses mains à sa ceinture. « plus vite, parce que si t’es aussi lente quand tu suces, j’vais jamais venir et ton cours commence bientôt. » commença t’il, s’humectant rapidement les lèvres. « donc si tu veux pas en rater la moitié, ramène-toi. » la coréenne semblait perdue. Complètement perdue. Mais si cela pouvait se lire dans ses yeux, le désir grandissant au creux de son ventre était aussi palpable. Bien que jude n’avait pas des capacités olfactives de dingue, il le sentait. Pas besoin d’être un chien au sens propre pour ça. La demoiselle vint alors s’agenouiller devant lui, posant ses mains sur ses cuisses en attendant un signe. Et quoi ? il fallait qu’il fasse tout tout seul ? plus les secondes passaient, plus il se disait qu’il n’avait pas couché avec elle. Comment pouvait-elle être si déstabilisée si ça avait été le cas, hein ? là on aurait dit une petite princesse forcée de se marier avec le méchant roi, sans déconner. Mais bon, dans le fond ce n’était pas si déplaisant. Il en tirerait beaucoup de plaisir, beaucoup, de cette fellation faussement imposée. Et puis si il fallait l’accompagner au début, alors okay, elle serait son esclave pour les premières minutes. Jude ouvrit d’abord sa braguette puis tira enfin sur son pantalon et son caleçon afin de se libérer ; voilà. Maintenant que les choses semblaient assez claires, il ramena sa main sur la nuque de la jeune fille, pressant doucement contre pour qu’elle comprenne le message, puis glissa ses doigts dans ses cheveux pour les décaler sur le côté.

plus tard...


« c’était quoi ça ? » balança le brun d’une voix amusée, arborant un sourire moqueur alors qu’il sortait de l’ombre, se décollant du mur d’un coup d’épaule. « la grotte infinie n’est pas vraiment un lieu pour les fillettes de 9 ans qui adorent Pokémon. » compléta t-il, comme pour justifier sa réaction et mettre miss bleu dans un état de gêne. « mais bon, ton dessous est plutôt agréable à regarder, donc je te pardonne ta connerie. » il dévoila ses dents, faisant quelques pas dans la grotte, observant les environs. Il y avait quand même mieux que de vieux rochers coupants pour s’abandonner à quelques petites folies. Mais bon, ça ferait l’affaire ; ça sert à ça l’immortalité : diminuer d’au moins dix fois le risque. Qu’avait-il à craindre de se laisser aller à ses pulsions brutales dans un lieu si peu dangereux pour un être destiné à vivre des millénaires ? allez, pour cette fois ça irait. Et puis, il faut bien être un peu original parfois : du sang, des coupures et une bonne éjaculation, quel beau programme. Se mordant la lèvre inférieure, levant les yeux au ciel, l’italien continua son inspection, se demandant au fond de lui si la fillette allait prendre la fuite avec son sac à puces dans les prochaines secondes. Elle devait bien sentir le danger, même si elle ne le connaissait pas. Mais entre nous, qui n’avait jamais entendu parler de « cet enfoiré de jude » « ce salaud de fils de pute de sa mère la chienne en plastique » au coin d’un couloir ? les insultes à son égard étaient nombreuses et rares étaient les choses sympathiques qui sortaient de la bouche des gens lorsqu’il était le pauvre sujet d’une conversation. Mais ce qu’il y a de cool à ne pas être quelqu’un de bien, c’est que personne n’ose vous faire chier. Pourquoi ? parce que vous êtes susceptible, impulsif et violent. Un psychopathe, en quelques sortes ; d’autant plus sous les effets incontrôlables de la drogue. « honnêtement je suis tenté de dire à tout le monde que tu joues à pokémon à quatre pattes. Ça serait la honte pour une future... une future déesse de la nuit ou je sais plus quoi, là, non ? » lâcha t-il, se retournant pour lui faire face. oh, oui, il allait faire du chantage. jude était prêt à parier que cette fille était de celles qui préfèrent se faire humilier dans l'intimité qu'en public. « je propose une pipe en échange du silence. Mais, je peux être davantage clément. Dans ce cas, tu me laisses te toucher. je t’offre un orgasme sur un plateau d’argent, vois comme je suis gentil. » il prononça les derniers mots sur un ton moqueur, comme si il parlait à une petite gamine de quatre ans, souriant niaisement pour se moquer un peu plus. Bon, évidemment, il allait gratter pour avoir un peu plus que la deuxième proposition qu'il lui avait faite. mais, de toute façon, nul doute qu'elle en redemanderait une fois qu'elle aurait goûté aux doigts de notre rital.