Bonjour, je me présente, Baek Mee Na mais mes amis m'appellent comme ils veulent, j'ai 20 ans et je suis actuellement barmaid. Vous voulez en savoir davantage ? Et bien ... C'est un peu indiscret mais sachez que je suis célibataire et que je m'intéresse aux hommes.

► ta famille Qu'on se le dise bien, ce sera la dernière fois que j'évoquerais le sujet. Pour ma mère... j'ai sans doute été sa petite fille chérie, son unique enfant, la prunelle de ses yeux... l'intouchable pendant les quelques premières années de ma vie. J'ai toujours fait en sorte de la rendre fière de moi malgré ce côté capricieux. Elle a sans doute du se vanter auprès de ses amies d'avoir une fille studieuse, adorable, appréciée et serviable, des qualités qu'on ne retrouve plus souvent désormais. Mon père lui, ou plutôt devrais-je dire cet homme à souvent pu être témoin de ce côté câlin que j'avais lorsque j'étais encore une adorable gamine. En grandissant il a sans doute pu se vanter de combien sa fille était devenue une magnifique jeune femme dont il était fier et d'apparence très protecteur. Je pense que si actuellement il devait penser une chose de moi ce serait.... trop dégradant, désolé, je passe à la suite.
► tes amis Ils me voient comme une fille extravertie et qui n'a pas froid aux yeux, bien que profondément adorable. Si je ne suis plus complètement celle que j'étais avant, certaines personnes méritent mon amour et je ne me priverait pas de leur en donner. Je suis à leur écoute, ils savent qu'ils peuvent venir me voir en cas de problème et que je serais toujours là pour les écouter et les aider dans la mesure du possible.
► tes exs Tss ... Eux ils doivent me voir comme une allumeuse, un truc du genre. Ils n'ont pas tord. Depuis cette histoire avec mon père j'avoue que j'en ai peur. C'est la raison principale pour laquelle je ne m'attache pas. Ils sont de toute manière tous pareils et ne valent pas mieux les uns que les autres. Pour sauver les apparences et en guise de vengeance.. ou plutôt de thérapie, je me joue d'eux en les laissant espérer un peu tout et rien et je les abandonne au moment où ils sont sur le point de céder. Frustrant non? En gros, aucun homme n'a eu le droit à plus que des baisers ou des caresses. En y repensant, ces types ont du me maudire...
► ton/ta petit(e) ami(e) J'ai collectionné un petit paquet de petits amis mais je ne suis jamais resté bien longtemps avec eux tout comme je ne me suis jamais réellement préoccupée de ce qu'ils ressentaient. Insensible? Je pense que c'est un adjectif qui pourrait sortir de leur bouche alors qu'on fond ce n'est pas tout à fait ça.
► des inconnus Toujours souriante et d'apparence accessible, je donne l'impression d'être une fille avec qui il est relativement simple d'approcher, de converser. Ce n'est pas faux mais qu'on se le dise, une fois ceci fait, je prend bien soin de trier ces individus sur le volet.

► si tu es non atteint Mogsoli? Bien sûr que ce phénomène me fait peur. A par le fait d'entendre intérieurement cette soit disant voix, nous ne savons rien dessus. Les personens deviennent folles selon certains degrés, ce n'est pas bon et par dessus le marché.. il semble que rien n'ai été trouvé pour y guérir, c'est quoi ce truc de fou?! Avant je refusais d'y croire et même encore maintenant il m'arrive de douter fortement. Cette créature qui me servait de père est atteinte. Et le moins qu'on puisse dire c'est que cette voix a décidé de la vie que nous menions paisiblement. C'est elle qui est à l'origine d'années entières de souffrances. J'ignore depuis combien de temps il est atteint ni même à quel stade il en est mais ce qu'il m'a fait est juste impardonnable. Abuser de sa propre fille et lever la main sur elle est un acte tout bonnement impardonnable. Et ce qui me répugne le plus c'est qu'il semblait y prendre soin pieds, me voir me débattre sans possibilité de m'échapper. Et ma mère qui refusait de me croire, trop amoureuse pour croire quelque chose d'aussi invraisemblable mais sans doute également apeurée par ce monstre qu'il était devenu. Je ne sais pas et je ne veux plus savoir. Lorsque j'ai tendu ma main vers elle à plusieurs reprises elle n'a jamais fait en sorte de la prendre pour me porter secours, pour moi ce fut un rejet et j'ai compris à ce moment là que je ne pouvais plus compter sur personne d'autre que moi. J'ai porté plainte malgré tout, j'avais suffisamment de preuves, mais il nié... il à tout nié en bloc prétendant avoir agit sur ordre de Mogsoli. A ce moment je n'ai pas compris de suite, trouvant son moyen de défense absolument minable mais il semblerait que ce nom revienne régulièrement. En fait je crois que Mogsoli fait tout simplement ressortir ce que les individus ressentent au plus profond d'eux. Si une personne est mauvaise à la base, cette voix fera en sorte de rendre la personne plus mauvaise. Non impossible! Sérieusement, tout le monde parvient à contrôler son esprit, discerner le bon du mauvais, le vrai du faux.. alors pourquoi pas eux?! Quelque chose m'échappe vraiment. Mais plus important encore est-ce que moi aussi je vais devenir comme eux? ...

J'aurais voulu continuer l'école et faire de longues études. Mon rêve était de devenir chirurgienne mais j'ai du l'abandonner. Quand j'ai quitté la maison, j'ai quitté ma famille sans possibilité de retour en arrière. Si mon père n'était plus là, il m'étais inconcevable de rester avec ma mère qui pour moi est tout autant responsable. Je suis donc barmaid par défaut, il fallait que je trouve quelque chose pour gagner ma vie, et rapidement. J'ai eu de la chance ce jour là et malgré la difficulté, je suis contente de dire que je m'en suis plutôt bien sortie. La vie est plus dure depuis que je vis seule mais c'est un mal pour un bien.

Pour Midori par contre, tout se passait pour le mieux. Au fond, elle était encore comme l'une de ces gamine qui pouvait se satisfaire d'un rien. Ou du moins... à peu de choses près. En réalité, il n'était pas bien difficile de lui faire plaisir. Son bonheur se résumait ici à quelques mots: concert, scène, public, amies et Daebak Shidae, mais cela ne surprendra sans doute personne. Midori faisait en effet partie de ces personnes qui ne cherchait pas à se prendre la tête et vivait au jour le jour sans jamais se poser de questions superflues, ou presque. En réalité dire que non serait un peu mentir, ces derniers temps elle s'était mise à réfléchir davantage surtout depuis la sortie qu'elle avait planifié avec l'un de ses amis, Ha Neul. Amoureuse? Non, elle ne qualifierait sans doute pas la chose de cette façon. Disons juste que le jeune homme ne la laissait pas indifférente, simplement. Mais aucune de ces pensées ne l'empêchaient de vivre sa vie correctement. Au fond, son entourage n'avait pas tord, elle était peut-être insensible sur certains points mais c'était ce qui faisait le charme de la jeune japonaise, non?

Ce jour là, la demoiselle avait profité du gros trou de son emploi du temps pour sortir un peu. Pas de concert, pas de répétitions et un beau temps dehors, tout était prétexte à sortir prendre l'air. Midori aurait bien voulu trouver quelqu'un pour l'accompagner en ville mais étrangement elle ne pu joindre personne, à croire que tout le monde s'était passé le mot. Cela ne l'empêcha pas de mettre son plan à exécution, il faudra juste qu'elle pense à emprunter les grands axes histoire de ne pas trop se perdre. Pour une jeune idole, se promener seule dans une grande ville était légèrement risqué mais... de toute façon, ce serait juste le temps de faire une petite course et elle reviendrait aussitôt, rien de bien alarmant. Du point de vue de Midori du moins. Oui, il faut savoir que la demoiselle a parfois une vision erronée des choses... Et son insouciance aura raison d'elle un jour. En effet, si tout c'était alors bien passé jusqu'à maintenant, tout bascula rapidement. En sortant d'une boutique de fringues dans laquelle elle venait de dépenser une somme folle, Midori, concentrée par l'envoi d'un message à l'une de ses amies ne fit pas attention à sa trajectoire et heurta de plein fouet un garçon... ou plutôt un groupe de jeunes hommes. L'adolescente recula d'un pas en se frottant la tête tout en prononçant des paroles incompréhensible dans ce qui semblait être du Coréen. Elle croisa à peine le regard de ces hommes et se remit en route, l'air de rien. Seulement, ce qu'elle n'avait pas calculé, c'était que ces garçons l'avaient reconnus. EH? Ici, à Séoul?! Il y avait pourtant une chance sur je ne sais combien qu'elle puisse être reconnue de la sorte et visiblement... le hasard en avait décidé autrement. Chanceuse?! Pas vraiment, enfin... elle verrait bien la tournure des choses, même si tout était prévisible...

Rapidement, le groupe de jeunes homme se rassembla autour de la japonaise. Midori pu constater que majoritairement ils semblaient un peu plus âgés qu'elle et si en temps normal se retrouver avec de beaux garçons ne la dérangeait absolument pas, dans ce cas précis c'était encore différent. Les garçons parlaient tous en même temps et relativement alors il était un peu compliqué pour Midori de comprendre quoi que ce soit, d'autant plus qu'elle avait pas mal de lacunes en coréen. La seule chose qu'elle comprenait c'était son prénom mais sinon, rien du tout. L'adolescente s’efforça malgré tout de se montrer souriante avec les garçons, pris une ou deux photos avec eux, signa un autographe mais visiblement ils ne comptaient pas s'arrêter là. Eh?!... persistants dis donc. Midori était en train de réfléchir à une solution quand... la solution elle même vint à elle. Elle entendit tout d'abord cette voix qui lui était si familière puis sans même avoir le temps de réagir, se retrouva entrainée à sa suite. La demoiselle adressa des regards faussement désolés aux fans qu'elle quitta. Qui était cette solution? Hiroyuki Daisuke aka Kei l'un des membres de son agence. Encore une fois, ce dernier était arrivé au bon moment. Elle se rappelait d'une situation similaire quelques années auparavant... où Daisuke avait aussi eu a jouer les sauveurs. Les deux finirent par s'arrêter après quelques minutes de marche à un rythme soutenu, histoire d'être certains que les fans ne les avaient pas suivis. « Midorin-chan, tu devrais t’engager un garde du corps, car moi, je ne suis pas payé pour jouer ton preux chevalier. » La demoiselle gonfla les joues avant de fixer un point à sa droite, l'air vexée. Oui elle lui en était reconnaissante cependant... il avait deux ans de moins qu'elle et se faire sauver par un plus petit était un peu embarrassant. Quoique.. physiquement il faisait quand même plus d'une tête en plus qu'elle. Midori pris cependant quelques secondes avant de reposer son regard sur le jeune Kuso et de lui adresser un sourire amusé.

« Pourtant tu fais ça si bien! Je crois que si c'était quelqu'un d'autre j'aurais du mal ~ » Ce qui était tout à fait vrai, Midori s'était habituée à ce que le rôle de preux chevalier soit joué par Daisuke alors elle voyait difficilement quelqu'un d'autre le remplacer. Et puis, il fallait l'avouer, ce rôle lui allait si bien ~ 8D « Alors, tu es occupée ? Je commence à avoir faim, on pourrait toujours aller manger quelque part. » Eh?! Ce n'était pas une si mauvaise idée après tout. Elle se faisait sauver puis se faiser inviter à manger? Que demander de mieux? Même si la logique aurait voulu que ce soit elle qui l'invite pour lui montrer sa gratitude.... Midori fit mine de réfléchir un court instant avant de reprendre la parole. « J'accepte! De toute façon je n'ai rien de prévu dans l'immédiat, je venais juste de finir mon petit shopping et allait rentrer à l’hôtel. C'est toi qui paye? Parce que oui, même si la logique voudrait que je te remercie de m'avoir aidé, j'ai plus un rond sur moi.. les vêtements coutent chers de nos jours ~ » Ou pas, c'est juste que mademoiselle Mizusawa avait des gouts de luxe et qu'elle ne s'était pas contenté uniquement des prix les plus bas. Cependant... « Eh?!! Dis, on fait quoi si jamais on retombe sur ceux à qui tu m'as arraché? je pense pas qu'ils seraient contents d'apprendre le mensonge que tu leur à sorti... » Pourquoi penser négativement tout de suite?! Intuition peut-être.. ou alors trop grande imagination, c'était aussi possible. Toujours était-il qu'elle n'arriverait sans doute pas à se débarrasser de cette pensée jusqu'à ce qu'elle rentre définitivement à l’hôtel.