Bonjour, je me présente, Ahn Sungjae mais mes amis m'appellent par des surnoms plus débiles les un que les autres, j'ai 21 ans et je suis actuellement serveur dans un café tranquille, et beau gosse à plein temps. Vous voulez en savoir davantage ? Et bien ... C'est un peu indiscret mais sachez que je suis célibatairement non intéressé et que je m'intéresse aux femmes uniquement, enfin, plus leurs courbes, mais c'est la même chose.

► ta famille Mon père demanderait surement qui je suis. En effet, il s'est barré dès qu'il a appris la grossesse de ma mère. Il dirait surement -d'après ma mère, que j'ai la tronche de la tarée qui m'a mis au monde. Ma mère, elle, dirait que je suis la pire chose qui lui soit arrivée, mais aussi la meilleure. La pire pour lui avoir arraché mon père, mais la meilleure car ça lui a permis d'ouvrir les yeux sur ce crétin qui l'a juste mis enceinte. Passons, elle n'est plus là pour en parler. À moins que vous réussissiez à la faire parler entre ses quatre planches de bois. Il ne reste donc que deux personnes pour parler de moi. Premièrement, ma sœur, qui dirait que je suis un imbécile de première, qui ne s'occupe pas d'elle comme je le devrais, que je devrais m'occuper d'elle plus souvent que le jour de son anniversaire. Deuxièmement, ma grand-mère. Ah, cette vieille femme dirait surement que je suis un ange tombé du ciel. Pour elle, je suis un garçon charmant, qui s'occupe de tout le monde et qui a le cœur sur la main. Elle est légèrement aveuglée parce que je m'occupe trop d'elle.

► tes amis Mes amis, un petit mot pour une grande chose. Comme j'en ai peu, ils diraient surement que je n'accorde ma confiance que très rarement. Que je vois ce sentiment comme une chose rare qui finira mal, de la souffrance des larmes, pour une chose que je trouve stupide, mais que c'est plus fort que moi. Ils diraient aussi qu'il faut que j'arrête de trop jouer avec les filles, mais ce n'est pas comme s'ils étaient tous mieux que moi sur ce sujet.

► tes exs Elles sont très rares, premièrement parce que mes relations s'arrêtent généralement au lit, et deuxièmement, parce que je ne couche pas avec n'importe qui. Mais je pense qu'elles diraient que je suis la pire chose qui leur soit arrivée, voir la pire chose existant sur terre. Je n'aurais pas été assez attentif avec elles -autant qu'avec ma soeur même, et que j'aurais préféré passer mon temps avec mes amis, ma grand-mère, mon lit ou ma télé plutôt qu'avec elle. Que je les aurais soi-disant jeté en lançant leurs valises par la fenêtre et que je les aurais trompées. Les sentiments ne se sont jamais mêlés de mes relations, Mogsoli non plus, c'est peut-être pour ces raisons que je me conduit de cette manière avec elles.

► ta petite amie Faudrait-il déjà que j'en ai une. Cela dit, si j'en avais une, tout dépendrait de mes sentiments pour commencer. Si je n'en ai pas elle finirait vite par penser comme mes exs, mais qu'elle ne pourrait pas que quitter parce qu'elle m'aime trop. Mais si j'avais des sentiments, je n'ai aucune idée de ce qu'elle pourrait dire, sachant que je n'ai jamais été amoureux, appart de ma maîtresse en maternelle, mais ce n'est qu'un détail.

► des inconnus Tout dépend de l'inconnu, la première partie pourrait dire que je suis laid comme la deuxième partie pourrait dire que je suis beau, voyez-vous, il n'y aurait, dans ce cas, que la deuxième partie qui aurait du goût. Ils penseront peut-être que je devrais remonter mon pantalon si je ne veux pas finir en boxer dans la rue et que je suis surement un délinquant de première classe.

► si tu es atteint Cela fait maintenant un an que je vis avec cette horreur. La première fois que je l'ai entendu, j'étais dans mon bain, je vous le dis, cette voix est une perverse. Elle m'a conseillé d'utiliser le shampoing de ma soeur, franchement, il n'y a pas pire comme conseil ? De plus, j'ai cherché qui me parlait pendant un bon moment avant d'être en état de choc, j'étais persuadé d'être devenu fou et qu'il fallait m'enfermer. Au fil du temps, j'ai plutôt pensé que c'est cette voix qui devrait l'être.
Mogsoli ne se manifeste que deux fois par semaine, mais c'est généralement lorsque j'ai une envie de dormir qu'elle me déballe ces conseils qui pourraient vraiment me rendre service, mais comme je suis têtu, je ne l'écoute jamais et passe mon temps à faire un combat moral pour qu'elle se taise. J'ai commencé à l'ignorer de plus en plus depuis deux semaines, soit la seule fois où je l'ai écouté et que j'ai fini presque noyé dans ma baignoire.

Je ne parle jamais de Mogsoli à ma grand-mère, d'après elle ce n'est qu'une excuse pour faire ce que l'on veut. Je ne lui ai donc jamais révélé que j'étais atteint, elle aurait fait une crise cardiaque cette pauvre femme. Par contre, ma sœur et moi en parlant plus librement puisqu'elle aussi est atteinte d'un stade de plus que moi. Sérieusement, en l'écoutant, je me dis que si ça m'arrive, je me jetterais d'un avion.
Mes amis eux, s'en foutent pas mal, ils disent qu'au moins, je peux tout mettre sur le dos de cette voix, en me faisant passer pour un stade deux ou trois. Disons que certains sont des connaisseurs de ce genre de situation.

J'en suis resté au stade 1, et j'espère mourir avant de franchir un autre stade. Déjà qu'aujourd'hui elle me pompe l'air, imaginez-vous le jour où elle deviendra capricieuse. C'est une abomination cette chose, vraiment.

Lorsqu'il réfléchit, Sungjae a l'habitude de passer sa langue sur ses lèvres comme si la langue parcourait l'intégralité de son esprit. Lorsque ce n'est pas ceci, c'est son épaule qu'il se frotte. C'est un automatisme qu'il a adopté à force de regarder la télé, jamais personne n'a compris pourquoi, mais il en est ainsi.

Il possède divers tatouages sur son corps, mais il n'en veut pas un de plus malgré ce que lui a déjà dit Mogsoli. Pour lui, il en a largement assez et je ne veux pas ressembler à une pancarte publicitaire.

Il s'occupe beaucoup de sa grand-mère, non pas qu'il veuille de son maigre compte en banque dès qu'elle aura rendu son dernier souffle, mais au fil des années, il s'est beaucoup attaché à elle. Vivant avec elle depuis la mort de sa mère, soit assez tôt dans son enfance. Elle est la seule femme pour qui, à ce jour, il s'est vraiment investi.

(au passage merci, je suis allée chercher un vieux rp qui date de la destruction de pompéi, mais je vous hais, parce que les rps que j'ai bien écris faisaient environ 550 mots, tous.)

Attendre une personne qui l'inspirait, voilà ce que Sunny était en train de faire tout en observant chaque personne présente dans cette pièce. Elle trouvait ça d'un ennuie mortel, mais dans cette émission, patience était le maître mot de la découverte de son mari. Le seul problème de Sunny est qu'elle n'avait justement pas cette qualité. C'était même totalement l'inverse, l'impatience la rongeait petit à petit, comme un chien qui mangeait ses croquettes, il y aurait forcément une fin, mais quand arriverait-elle ? Elle donnerait tout pour l'avoir cette fameuse fin, enfin tout sauf dévoiler la fille qui se cache vraiment en elle. C'est pour cela que depuis un petit moment elle donnait discrètement des coups de pied aux chats qui se collaient à ses lacets de bottines. Elle espérait vite trouver son mari pour pouvoir aller le voir plutôt que de rester là à attendre un miracle comme une chose perdue au milieu de nulle part. Une chose pour la sauver de cet ennui causé par l'attente, c'est tout ce qu'elle voulait.

Le miracle arriva, ce qu'elle voulait pour la distraire, c'était un -merveilleux ou stupide ?- imbécile qui entra dans ce café déguisé en ... chat roux. Il rappelait quelque chose à Sunny -le chat pas la personne en dessous- elle l'avait déjà vu quelque part, elle en était sûre mais le problème était plutôt où ? en live ? Non, un chat pareil, c'était impossible. C'était au bout de dix bonnes minutes qu'elle se souvient, c'était garfield! Du film qui portait son nom. Ça lui revenait, ce chat auquel elle avait rêvé de mettre un coup de pied au fessier, celui qu'elle aurait écrasé en voiture, celui qu'elle aurait balancé du haut d'un avion, c'était ça! Ces fameuses envies citées lui revenaient d'un coup, rien qu'en y repensant, mais elle ne pouvait pas faire ça, la faute aux caméras qui l'entouraient. Ces saletés ne pouvaient pas disparaître le temps de lui laisser faire ce dont elle rêvait depuis 2 minutes ? Bien sur que non.
Mais un autre problème fit son apparition dans la tête de la snsd, ce café n'était pas un carnaval, alors pourquoi une garfield géant se trimbalait ici ? Il y avait donc une possibilité que cette chose soit, son mari ? Quand on y réfléchissait bien, c'était à ce moment-là que le « Ton mari t'attend là-bas ! À toi de le reconnaitre parmi tous ces chats ! » prenait tout son sens. Parmi tous ces chats, c'est qu'il devait être en chat aussi. Elle allait peut-être chercher trop loin dans son raisonnement, mais elle avait réussi à se mettre le doute à elle-même, il y avait une chance sur deux, il fallait juste espérer qu'elle tirait la bonne carte dans le paquet, mais pour en être certain, il faut toujours vérifier. Tout en prenant soin de garder le chat dans ses bars pour laisser une bonne impression d'elle, elle alla se pointer devant cette personne déguisée, ils étaient vraiment sérieux dans cette émission ? Parce qu'après tout, celui -ou part malheur ultime celle- qui se trouvait en dessous devait mourir de chaud. Sunny aurait bien pensé « le pauvre » mais premièrement elle ne le pensait pas et deuxièmement, il n'y a qu'elle qui était à plaindre dans cette situation d'après elle-même.

« annyeong haeseyo ? »

C'est dans ces moments-là qu'elle voulait être elle-même pour pouvoir dire « Hey crétin ! C'est toi qui vas me servir de mari ? » mais non, de plus dans sa tête, si ce n'était pas lui, c'était la honte, elle était devant les caméras tout de même ! Tout haïr, c'est ce qu'elle faisait dans les moments là, les caméras, cette émission, la chose en face d'elle, l'idée d'avoir un mari, l'idée de se tromper, mais être juste connue pour être membre des snsd, miss aegyo queen, la nièce du fondateur de la sm, elle ne pouvait plus le supporter, c'était pour cela qu'elle devait faire cette émission, à ses risques et périls.